En route pour le tourisme 4 saisons
25 juin 2025 | Textes: J.-Ph. Pressl-WengerEdition N°3965
Le Conseil communal de Sainte-Croix a largement accepté le préavis qui permettra la rénovation de la piscine des Replans et la création d’un parc d’activités.
Cette fois, les choses vont pouvoir avancer. L’organe délibérant de Sainte-Croix a validé la demande de crédit d’un peu plus de 7 millions de francs pour rénover la vétuste piscine des Replans, ainsi que pour financer partiellement l’élaboration d’un parc d’activités. Cette étape s’inscrit d’ailleurs assez logiquement dans la décision de la Commune du Balcon du Jura de se tourner vers un tourisme 4 saisons. «En hiver on a le ski, mais il est condamné en raison du réchauffement climatique, a rappelé le syndic Yvan Pahud. On doit trouver des alternatives. Ce projet, entamé il y a cinq ans, va avant tout bénéficier aux habitants de la région.» Dans la prolongation de sa réflexion, celui qui est également conseiller national a noté que les infrastructures de sport et de loisir participaient à l’attractivité de la commune, au même titre que le CPNV, les infrastructures scolaires ou l’hôpital.
Parc Alti’Loisirs
Au-delà de la rénovation des bassins et des installations de traitement de l’eau, le site de la piscine se verra profondément transformé. En effet, en collaboration avec les frères Gasser, déjà exploitants du Jump Park à Yverdon-les-Bains, il est prévu de créer le parc Alti’Loisirs. On y trouvera une tyrolienne à virage «Fly Line», une tour d’accrobranche ainsi qu’une piste de bouées synthétiques. Le parking, ainsi que l’accès routier, sera également adapté aux exigences actuelles.
Si, par le passé, les discussions ont pu être vives sur le sujet, l’implication financière de la collectivité publique s’avérant plutôt conséquente, un consensus s’est assez largement dégagé du vote. L’objet a été accepté avec 38 voix favorables, deux voix contraires et cinq abstentions.
Et les caméras?
Plusieurs conseillers ont pointé du doigt l’augmentation récente des incivilités, des cambriolages et des violences dans l’espace public. Ils réclament la mise en œuvre d’un projet accepté par le Conseil il y a deux ans, et qui autorise l’installation de caméras de surveillance sur le domaine public. La Municipalité reconnaît avoir pris du retard sur ce dossier en particulier, et dit vouloir le faire avancer.