Yverdon-les-Bains – Deux amis ont fondé l’association HI Mountains, pour promouvoir les sports en plein air. Ils ont organisé leur premier festival de films d’aventure et de voyage, samedi à L’Amalgame.
Voisins à Valeyres-sous-Rances durant leur enfance, ils auraient pu faire les quatre cents coups ensemble lorsqu’ils étaient gamins. Mais les trois ans qui les séparent leur ont fait prendre des directions différentes. Jusqu’à ce que leurs mères, amies de longue date, donnent un coup de pouce au destin. Il y a sept ans, Bastien Piguet s’est dit qu’il irait bien faire un tour en Norvège pour faire du ski de randonnée avec une petite équipe de passionnés, comme lui. Le réseau des mamans s’est mis en branle et a connecté les deux jeunes hommes: le duo de HI Mountains était né. Depuis, il s’est constitué en association et a organisé son premier festival de films d’aventure et de voyage, le HI Mountains Outdoor Film Festival, samedi à L’Amalgame à Yverdon-les-Bains.
Bastien Piguet et Yanick Turin veulent partager leur passion avec le public. Ils estiment avoir réuni une petite centaine de personnes, samedi.© C. GE
HI Mountains, c’est la traduction de leur passion pour la montagne. Depuis leur première excursion en Norvège, Bastien, 27 ans, et Yanick, 30 ans, sont allés faire du trekking en Bolivie et escalader des montagnes au Pérou. Le snowboard, le kayak, l’alpinisme: ils adorent ça et en redemandent. Surtout, ils tiennent à partager leur plaisir, d’où la création de leur association qui vise à promouvoir les sports outdoor, et surtout à encourager leur pratique.
«On a envie que cela crée des vocations et que ça donne envie aux gens de voyager et de découvrir d’autres sports», souligne Yanick. Samedi, à L’Amalgame, le public a pu découvrir, à l’écran, des biologistes marins en Alaska, une session d’escalade de haut niveau en Suisse, un time-lapse sur le Jura et le film Objectif sauvage, dans lequel trois Romands évoluent dans la jungle bolivienne. Des films choisis pour être «accessibles à tous», insiste Bastien.
Prudence avant tout
Malgré leur passion dévorante, ils n’ont rien de casse-cou. Bastien n’apprécie guère, d’ailleurs, le qualificatif de «sports extrêmes» qui définit parfois les disciplines qu’ils pratiquent. «Je pense qu’on est parfois passés à côté de plein de choses car on a été beaucoup trop prudents. Mais tant mieux. Le but, c’est quand même de rentrer à la maison le soir!», souligne-t-il. «Pour pouvoir ensuite y retourner», complète Yanick.
Leur festival, ils espèrent le voir durer et rêvent déjà d’une édition sur deux ou trois jours, l’an prochain, avec une dizaine de films à l’affiche. Et il pourrait y avoir d’autres rendez-vous. L’hiver dernier, ils avaient d’ailleurs songé à une raclette au sommet du téléski des Rasses, annulée en raison de la météo. En attendant, le duo pense déjà au mois de mai et au projet qui lui trotte dans la tête: une excursion au Groenland, skis de randonnée aux pieds.
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