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Feu vert pour le Domaine du Pressoir

18 décembre 2013

Le Conseil général de Corcelles-sur-Chavornay a plébiscité son futur quartier durable, qui va maintenant passer par la mise à l’enquête.

Image virtuelle du futur quartier du Domaine du Pressoir, qui sera complètement autonome en matière d’énergie.

Image virtuelle du futur quartier du Domaine du Pressoir, qui sera complètement autonome en matière d’énergie.

A une abstention près, le futur Domaine du Pressoir a fait l’unanimité lors de la dernière séance du Conseil général de Corcelles-sur-Chavornay, présidé par Dominique Reymond. Ce futur quartier d’habitations sera situé entre la route de Penthéréaz et le chemin de Milville. Ses lignes directrices sont axées sur la réalisation d’un site durable avec système «minergie» et pose de panneaux photovoltaïques fournissant l’équivalent de la consommation totale de l’énergie nécessaire (chauffage, eau chaude, électricité). Qui plus est, le plan d’eau qui l’embellira sera alimenté par de l’eau de pluie. Il comprendra sept appartements (deux de deux pièces et demie et cinq de quatre pièces et demie), dans quatre maisons jouxtant justement le bâtiment du Pressoir.

Le municipal Eric Gorgerat, l’âme du projet.

Le municipal Eric Gorgerat, l’âme du projet.

Le municipal Eric Gorgerat, âme de ce projet planifié par la maison Bona architectures et design à Yverdon-les-Bains, a apporté toutes les informations nécessaires et a répondu aux questions sur divers points de l’aménagement. Quant au syndic Jacques Piot, il a indiqué que le coût de la réalisation se montait à quelque 4,9 millions dont 17% sont pris en charge par la Commune : «Nous visons l’opération blanche, c’est-à-dire que la vente des sept appartements devrait dégager les fonds nécessaires à la rénovation complète du bâtiment du Pressoir», a-t-il précisé. Et comme il y a d’ores et déjà un vif intérêt pour la vente, ce projet est sur de bons rails, la mise à l’enquête allant débuter sous peu.

Achat de containers

Les 33 membres présents ont aussi adopté le budget de fonctionnement 2014 avec des charges qui se montent à 1,33 million et des produits de 1,29 million, pour un déficit d’un peu plus de 38 000 francs. La grande majorité des postes accuse une certaine stabilité avec des prévisions un peu moins favorables pour la défense contre l’incendie et les ordures ménagères. Les revenus générés par la grande salle stagnent et le départ des sapeurs-pompiers n’a rien arrangé, a notamment relevé la Commission de gestion. L’arrivée de la taxe au sac nécessite par ailleurs l’achat de containers et la municipale Laurence Marchand a rappelé les grandes lignes du nouveau règlement de la déchetterie, qui entre en vigueur au 1er janvier.

Roger Juillerat