Fonds solidaire débloqué par la Ville: le PS et le POP en veulent plus
26 novembre 2020Le PS et le POP ont réagi à la mesure annoncée jeudi par la Municipalité d’Yverdon-les-Bains.
« Depuis l’été dernier, le parti socialiste yverdonnois réclame des mesures de soutien en faveur des victimes de la crise économique provoquée par la crise sanitaire. Près de dix questions, une interpellation et un postulat déposé avec nos alliés verts plus tard, la Municipalité semble enfin sortir de sa torpeur et prend des premières mesures de soutien. On a d’abord craint le pire : un engagement bien timide de 10 000 francs dans un système de bons, un allégement des loyers d’une petite dizaine de restaurants rendu en bonne partie caduc par les mesures cantonales : les premières mesures de soutien manquaient autant de moyens que de vision », écrivent les dirigeants du PS et du POP dans un communiqué commun.
« Aujourd’hui, la Municipalité annonce avoir dégagé 500 000 francs pour la création d’un fonds «Ville d’Yverdon solidaire». C’est mieux. Le PSY et le POP se réjouissent d’avoir enfin été partiellement entendus. Notre exécutif semble prendre conscience de la gravité de la situation. Le PSY et le POP se félicitent en particulier que le fonds créé serve en premier lieu aux individus les plus précarisés par la crise, ainsi qu’aux indépendant-e-s et aux petites entreprises locales. Il faudra, comme la Municipalité s’y engage, qu’il entre en vigueur dès que possible. Il y a urgence! », estiment les deux partis de gauche.
« Mais soyons clairs : la somme annoncée ne sera pas suffisante. Alors que les autorités fédérales et cantonales dégagent des moyens extraordinaires conséquents, la Commune ne pourra pas se contenter d’agréger… ses indépensés de 2020. Elle doit, urgemment, se doter de moyens conséquents pour soutenir les Yverdonnois-es et notre tissu économique. Le PSY s’engage à doter la Commune de tels moyens en amendant le budget qui sera prochainement débattu par le Conseil communal. En effet, aujourd’hui, mener une politique budgétaire responsable, c’est investir en faveur de notre économie, comme l’a très bien compris le ministre cantonal des finances. Car chaque entreprise que nous sauvons aujourd’hui, chaque salarié-e- que nous empêchons de tomber dans la misère, chaque étudiant-e dont nous empêchons l’abandon nous permettra d’éviter une crise qui, sinon, durera plusieurs années. », concluent Pascale Fischer (PS) et Luca Schalbetter (POP).