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Foyer pour étudiants encore retardé

21 janvier 2015

La Municipalité d’Yverdon devra certainement retourner devant le Conseil communal pour des questions de modification de la durée du droit de superficie.

La construction de l’immeuble est prévue sur cette parcelle communale, en face de la Migros, aujourd’hui occupée par un parking. © Duperrex -a

La construction de l’immeuble est prévue sur cette parcelle communale, en face de la Migros, aujourd’hui occupée par un parking.

C’est l’un des projets les plus attendus à Yverdon-les-Bains, tant la ville manque cruellement de logements pour les étudiants de ses écoles. La fin des travaux était d’ailleurs prévue pour octobre 2014… Mais la construction d’un immeuble de 40 studios, à la rue de Neuchâtel, ne cesse de prendre du retard. La Fondation Staehli, qui construit le bâtiment, a d’abord dû modifier quelque peu l’architecture, suite à des oppositions de voisins, ainsi qu’à des remarques de la Section monuments et sites du Canton de Vaud, la parcelle faisant encore partie de la zone «vieille-ville».

Aujourd’hui, c’est une autre problématique qui repousse le début des travaux. La Fondation Staehli a, en effet, demandé un allongement du droit de superficie établi à 30 ans dans le préavis accepté par le Conseil communal à l’automne 2013. Une durée qui, selon la Fondation, est insuffisante pour rentabiliser son investissement.

Nouveau préavis?

«Nous sommes en cours de discussion avec les autorités de la Commune, rien n’est arrêté», confirme Christophe Besson, le vice-président de la fondation. Un processus qui a pris du retard avec la démission du syndic Daniel von Siebenthal, en charge du dossier. Marianne Savary, municipale de l’Urbanisme jusqu’à la fin du mois, souligne que la Ville n’est pas opposée sur le principe à une prolongation du droit de superficie. Elle évoque celui de cinquante ans accordé à la Fondation yverdonnoise pour le logement. «Mais le droit de superficie étant de la compétence du Conseil communal, toute modification devra faire l’objet d’un nouveau préavis. Nous devrons certainement passer par là», conclut-elle, tout en soulignant que la démarche peut se faire assez rapidement.

De son côté, Christophe Besson ne veut pas trop donner d’informations tant que les discussions sont en cours. Il réaffirme néanmoins la volonté de la fondation d’aboutir avec ce projet. «Ces aléas font partie de la vie des projets», relativise-t-il enfin.

Yan Pauchard