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François Ruegg plaît aux Genevois

17 février 2010

L’artiste yverdonnois a réalisé une immense fresque en céramique devant le palais de l’ONU. Conquises, Genève et les Nations Unies lui ont demandé de plancher sur son agrandissement.

François Ruegg fourmille d’idées et de projets.

François Ruegg fourmille d’idées et de projets.

«Nous sommes très satisfaits du résultat, oui!» Rémy Pagani, maire de Genève, aime la culture et y apporte un soin particulier. Le maire, du parti «A gauche toute!», a ainsi été conquis par la fresque titanesque élaborée par l’artiste yverdonnois François Ruegg, lequel a transformé en céramique des dessins du célèbre artiste lucernois Hans Erni. La fresque, longue de deux fois trente mètres devant le bâtiment principal de l’ONU, a été inaugurée au début du mois de juin, au tout début du mandat du maire. «Genève doit être une ville de culture, et de telles réalisations sont une chance pour nous. Nous sommes d’ores et déjà en discussions avec Hans Erni et François Ruegg pour un prolongement de trente mètres de cette fresque. Son coût serait de 250 000 francs», continue Rémy Pagani, visiblement enthousiaste.

Tranquillement installé dans son atelier yverdonnois du Quai de la Thièle, François Ruegg confirme: «Je suis effectivement allé voir Hans Erni à ce sujet et nous sommes en train de choisir les dessins. S’il est en forme? A 101 ans, j’aimerais être en forme comme lui, croyez-moi! Nous avons planché sur un concept de nations, mais l’ONU préférerait un thème plus universel, de manière à ne vexer personne. Dans la fresque existante, nous avons du rhabiller des nageurs et changer la position d’un personnage», sourit l’artiste, lequel a d’autres projets à Genève. «Effectivement, même si celui-ci n’en est vraiment qu’au stade d’idée. Gérald Poussin et moi avons un projet commun, dans un style proche de la bande dessinée. La fresque ferait 320m2 et serait située dans le quartier de La Jonction. Rien d’officiel pour l’heure, j’insiste».

Yverdon n’est pas oubliée puisque le céramiste exposera à la Galerie de l’Hôtel de Ville et planche déjà pour ce faire sur une demi-douzaine de planètes en céramique, entre deux projets personnels et son métier d’enseignant à Genève.

Timothée Guillemin