Football - C’est un Jordan Lotomba aussi ravi que détendu qui prépare l’Euro avec l’équipe de Suisse.
L’Euro démarre le 11 juin. L’équipe de Suisse a entamé sa préparation mercredi, à Bad Ragaz (SG). Jordan Lotomba, qui fait partie des 29 joueurs retenus (il en restera 26) par Vladimir Petkovic, se montre ravi et déterminé. «C’est toujours un honneur d’être appelé en équipe de Suisse et je suis très content de faire partie de l’aventure et de voir mes coéquipiers. Je vais donner le meilleur de moi-même.»
L’Yverdonnois de 22 ans va se battre pour une place sur un couloir, à gauche comme à droite. «Je jouerai où le coach me voit le plus. Si mon pied naturel est le droit, je suis polyvalent», rappelle-t-il, avant d’évoquer la recette pour gagner sa place à l’Euro: «Je dois être naturel, donner une image positive, montrer que j’en veux et jouer mon football.»
La tension que peut constituer un tel rassemblement semble passer bien au-dessus du latéral de l’OGC Nice, joyeux et décomplexé. «La pression n’est que positive. Gamin, je rêvais tous les jours de me retrouver là. Je vis le moment, et il faut simplement jouer au football.»
«Je me suis retrouvé face à Kylian Mbappé, Angel Di Maria et d’autres. Je suis prêt à jouer contre de grands joueurs, malgré mon peu d’expérience.»
Son expérience en Ligue 1 lui a permis d’affronter de grandes équipes, rappelle-t-il, ainsi que de se mesurer à quelques-uns des meilleurs footballeurs du monde. «Je me suis retrouvé face à Kylian Mbappé, Angel Di Maria et d’autres. Je suis prêt à jouer contre de grands joueurs, malgré mon peu d’expérience.»
Souvent freiné par les blessures, Jordan Lotomba se félicite d’être aujourd’hui en équipe nationale. «J’ai mangé mon pain noir. Être revenu, c’est mon mérite», souligne celui qui pourrait bien disputer un deuxième tournoi européen cette année, après celui des M21 à fin mars. «Je suis le même Jordan que celui des moins de 21 ans. Avec de l’envie, de l’ambition et le désir de disputer l’Euro.»
Au bout d’une longue saison, il affirme avoir toujours de l’énergie à revendre, être résolu à beaucoup courir, à cumuler les allers-retours sur son couloir. «C’est le métier qui veut ça», lance le Nord-Vaudois, heureux des retrouvailles avec nombre de ses amis en équipe nationale, dont ceux côtoyés au Young Boys, notamment. «Pour plusieurs d’entre nous, c’est une première. On est excités.» Les jours à venir serviront de préparation pour trouver un collectif et, comme il le dit, «à créer de bonnes vibes».
