Yverdon-les-Bains – L’Union suisse des professionnels de l’automobile (UPSA Vaud) veut installer son centre de formation dans le périmètre du parc technologique.
«Les métiers de l’automobile, dans leur évolution, répondent parfaitement aux exigences du règlement du parc technologique. Et la formation en fait partie. Il y a de plus en plus de technologie dans les automobiles et de nouveaux métiers, par exemple celui de mécatricien », explique Nicolas Leuba, président de la section vaudoise de l’Union Suisse des Professionnels de l’Automobile (UPSA Vaud).
Evolution technologique
Depuis de nombreuses années, Yverdon-les-Bains accueille chaque semaine plusieurs centaines d’apprentis provenant principalement de tout le canton de Vaud, mais aussi d’autres cantons romands, dans le Centre de formation de l’UPSA, situé à proximité du Centre Saint-Roch.
Les jeunes gens y suivent leurs cours théoriques, mais aussi de nombreuses heures de formation pratique dans les ateliers attenants aux salles de cours. Ils peuvent ainsi passer très rapidement de la théorie à la pratique grâce aux véhicules -voitures et camions- mis à leur disposition, ainsi qu’aux outils les plus performants, de dernière génération.
En effet, le diagnostic d’une panne est aujourd’hui principalement résolu par la mise en connexion du véhicule et de logiciels qui détectent l’origine de la panne.
Centre à l’étroit
Le Centre de formation de l’UPSA est à l’étroit et cela fait un certain temps que la direction et le comité de l’UPSA planchent sur un projet de nouveau centre de formation, idéalement à Yverdon-les-Bains.
Les autorités ont été approchées et l’idée d’implantation dans le périmètre du Parc scientifique et technologique (PST) a été favorablement accueillie. Nicolas Leuba est déterminé à aller de l’avant et il espère une avance significative d’ici le début de l’automne.
Feu vert attendu
Le feu vert définitif à l’implantation du nouveau Centre de formation de l’UPSA Vaud, qui pourrait devenir à cette occasion l’un des trois centres de formation de référence pour les métiers de l’automobile au niveau national, est attendu ces prochaines semaines. Concrètement, les responsables de l’UPSA vont rencontrer le conseil d’administration d’Y-Parc. Par ailleurs, la copropriété, qui réunit la Ville, l’Etat et l’Etablissement cantonal d’assurance (ECA), devra elle aussi donner son aval.
La convention collective des garages remise en vigueur
Lausanne – Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) a tergiversé deux ans durant…
Tout ça pour ça ! Après deux ans de tergiversations, dues à des divergences portant sur des points de détail, «des virgules », précise Nicolas Leuba, la convention collective de travail des garages du canton de Vaud est remise en vigueur, y compris son extension à toute la branche et les avenants de janvier 2013, respectivement janvier 2015.
La requête, publiée dans la Feuille des avis officiels -elle peut faire l’objet d’une opposition dans un délai de quinze jours dès la publication-, précise que la demande au Département de l’économie, de l’innovation et du sport a été faite par l’UPSA Vaud et le syndicat Unia. La remise en vigueur devrait être effective jusqu’à fin 2018.
Cette procédure met fin à deux ans de «vide juridique», pour parler poliment, en réalité de désaccord avec le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), qui appelle de ses voeux, et utilise tous les moyens possibles, pour imposer une convention collective nationale.
«Les conventions vaudoise et valaisanne ont valeur d’exemple. Nous travaillons main dans la main avec le syndicat Unia, même si le taux de syndicalisation est faible. Nous collaborons très étroitement dans le domaine de la formation. Unia participe à la remise des Certificats fédéraux de capacité, soit quelque 250 par année. Notre CCT fonctionne très bien», affirme Nicolas Leuba.
Qu’elles soient membres de l’UPSA ou non -la CCT a force obligatoire-, quelque 300 entreprises y sont soumises.