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Guillaume Pasche et l’opération commando, acte II
© Michel Duvoisin

Guillaume Pasche et l’opération commando, acte II

31 octobre 2018 | Edition N°2364

L’homme qui a mené Thierrens au maintien ces deux dernières saisons est de retour à la barre pour trois matches.

Il y a deux ans, Thierrens, dans la gonfle après un premier tour délicat, avait grandement besoin d’un détonateur. Pour retrouver ses valeurs de toujours, d’une part, et surtout pour s’écarter d’une relégation qui menaçait la première équipe. Le sauveur s’était nommé Guillaume Pasche et, au terme d’un printemps un peu fou, les Joratois avaient assuré leur maintien lors de l’ultime rencontre face à La Tour/Le Pâquier.

Une trêve dans sa pause

Pas tout à fait vingt-quatre mois plus tard, la situation est assez similaire. Le FCT, n’ayant engrangé que huit points en onze journées, a décidé de se séparer de son entraîneur Carlos Rangel, en place depuis l’été. Le nom du pompier de service? Guillaume Pasche, encore. L’ancien défenseur et milieu du club n’avait pas franchement comme projet de revenir si vite, lui qui avait décidé de prendre une année sabbatique après avoir mené la «une» au maintien deux saisons de suite.

«J’ai un peu de temps libre ces jours, alors j’ai accepté la mission. Mais c’est uniquement pour trois matches, pas plus, assure celui qui a remporté un premier point samedi dernier à Romont (1-1). J’en aurais voulu trois, mais on ne va pas se plaindre, c’était un très bon point.» Guillaume Pasche sera encore à la barre samedi pour la venue d’Ueberstorf et le week-end suivant, en Coupe, contre Vallorbe-Ballaigues.

Avec les anciens

«La situation n’est pas si différente d’il y a deux ans. Beaucoup de cadres viennent de nous quitter et mon boulot, c’est de trouver un moyen de colmater les brèches.» Pour ce faire, le meneur de l’opération commando s’est entouré de toutes les forces possibles. Sur le banc, il est épaulé des coaches de la «deux» Adrien Dulac, Valentin Gavillet et Nicolas Clot. «On a mixé les deux premières équipes. Résultat, on possède un groupe de 26 joueurs à notre disposition», explique Guillaume Pasche.

Un groupe dont font notamment partie les anciens Jérôme Ruch et Dionys Burdet, partis en 3e ligue avec la deuxième garniture durant l’été. Compter sur ceux qui ont fait la gloire du club au cours de la dernière décennie, voilà qui sonne comme une mission commando éphémère qui a tout pour réussir dans un club comme Thierrens. Reste qu’ensuite, il faudra trouver une solution viable à long terme. Car, quoi qu’il arrive samedi, le FCT sera loin d’être tiré d’affaire.

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Florian Vaney