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Huit communes sur la voie de la fusion

30 novembre 2012

Un projet de fusion est en route près d’Yverdon-les-Bains. Il concerne les communes de Bercher, Essertines-sur-Yverdon, Fey, Oppens, Orzens, Pailly, Rueyres et Vuarrens. Le comité de pilotage (COPIL), présidé par le syndic d’Orzens Thierry Perey, et cinq groupes de travail sont à l’oeuvre. Un site internet a été mis en service.

Syndic d’Orzens, Thierry Perey préside le comité de pilotage dans lequel les huit communes sont représentées. La nouvelle entité administrative pourrait réunir 4500 habitants.

«On est dans la phase d’étude, mais on tient à ce que la population soit informée au fur et à mesure de l’avance des travaux.» Président du comité de pilotage, Thierry Perey, aujourd’hui au Services des communes (SECRI), dispose d’une longue expérience à l’état-major d’une préfecture pour savoir à quel point la patience et la communication sont des ingrédients indispensables à la réussite d’un projet, tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’envisager une fusion. A ce stade, les travaux avancent bien et les huit communes ont à la fois informé leurs habitants par un tous ménages et la mise en service d’un site: www.fusion-buronmenthue.ch.

«Nous avons choisi cette appellation pour le site parce qu’elle situe géographiquement nos huit communes. Mais cela ne préjuge point du nom de la future commune», explique Thierry Perey.

Le processus a été lancé suite à diverses rencontres entre les municipalités concernées, en 2010 et 2011. A l’origine, la Commune d’Ogens a pris l’initiative. Aujourd’hui, elle n’est plus dans le coup, jugeant l’ensemble trop important.

Les huit communes concernées partagent déjà un certain nombre d’activités. «La paroisse est constituée de nos huit communes et l’établissement scolaire aussi», relève le président du COPIL.

La complexité

La motivation des communes impliquées au processus de fusion tient, comme en d’autres lieux, à la multiplication et à la complexité des tâches. Par ailleurs, il devient de plus en plus difficile de trouver des personnes disposées à assumer une charge de municipal. Le regroupement des forces devrait donc faciliter les choses.

Comité de pilotage et groupes de travail réunissent une centaine de personnes qui s’attelent à débroussailler le terrain. Les opérations se passent plutôt bien, commente Thierry Perey: «Il n’a pas de déséquilibres évidents, pas de fossé entre les communes.»

Ces groupes étudient les finances, les règlements, les services techniques, les armoiries et l’administration, et les taxes. «Dès la fin de l’hiver, nous aurons des informations plus précises. Nous sommes assez confiants, mais au bout du compte, ce sont les citoyens qui décideront. Les communes concernées ont estimé qu’il valait la peine de mettre le sujet sur le tapis. Après, la population tranchera», conclut le président du COPIL.

Si le processus aboutit, une nouvelle commune naîtra en janvier 2017.

Isidore Raposo