Huit défaites, c’était assez pour les Yverdonnoises
2 février 2011
Volleyball – 2e ligue féminine - Après neuf revers de rang, les protégées d’Alain Groux ont enfin retrouvé le chemin de la victoire face à Aigle, un adversaire direct dans la lutte contre la relégation.
Sandy Fragnière à l'attaque.
Jamais huit sans neuf? Lorsqu’on fait référence à des défaites sportives, l’oracle n’est que rarement rassurant, encore moins réjouissant. Pour Yverdon pourtant, c’était une réalité à affronter, une tendance à inverser -et vite- afin de s’extirper de cette spirale négative, celle qui a fait des Yverdonnoises des victimes expiatoires, une proie facile pour tout adversaire, même pour Ecublens, pourtant dernier du classement, qui a atomisé les filles d’Alain Groux la semaine dernière encore (0-3).
Car oui, après avoir remporté ses deux premières rencontres du championnat, c’est le néant, un aller simple dans les tréfonds du classement: huit défaites consécutives qui soulignent le passage terrible des filles yverdonnoises. Réaction attendue donc, surtout face à ce VBC Aigle, autre formation bataillant contre la relégation.
Mais les Yverdonnoises ont de la fierté à revendre, et des responsabilités à assumer. Après une semaine de remise en question individuelle et tactique, les protégées d’Alain Groux ont réalisé un match magnifique, dessinant les contours de leur véritable potentiel, un potentiel trop rarement exploité jusqu’ici. «Nous avons joué un tout grand match. On doit se sauver, et il fallait une réaction. Les filles ont clairement répondu aux attentes. Il faut aussi noter les superbes performances de Jessica Tan et de Fanny Gaillard qui ont dominé le filet tout au long du match», a expliqué Alain Groux, expressif comme rarement cette saison, encourageant ses troupes avec insistance depuis son banc.
Très rarement inquiétées tout au long d’une partie qu’elles auront dominée de bout en bout, inscrivant au passage quelques points magnifiques, les Nord-Vaudoises ont clairement des nouvelles bases, saines, pour repartir, pourquoi pas, dans une nouvelle série de victoires.
Jamais huit sans neuf? Non. Huit c’était déjà bien assez, neuf ç’aurait été de trop.
