Jamais deux centenaires sans trois!

La Fondation du Clos du Château a fêté les 100 ans de son résident Edmond Aubert. Et il s’agit du troisième centenaire de l’établissement cette année.

«Autant de personnes réunies pour mon anniversaire, c’est magnifique! Je suis touché», s’est exclamé Edmond Aubert vendredi dernier. Ce résident de la Fondation du Clos du Château (ex EMS Château de Corcelles), par ailleurs grand amateur de discours, était ravi de souffler ses cent bougies un verre de champagne à la main: «Le champagne, je n’ai jamais craché dedans!» a notamment lancé ce senior à l’humour encore vif. La boîte de chocolats à l’absinthe offerte par la maison a eu de quoi le réjouir aussi, lui qui tient à son petit verre d’absinthe chaque dimanche.

Le plus beau métier du monde

Ce qui a fait vibrer Edmond Aubert toute sa vie, c’est son métier d’enseignant. «J’ai été maître d’école pour un peu tous les niveaux, mais je n’ai pas eu besoin d’être maître universitaire. C’est le plus beau métier du monde» Le centenaire n’a d’ailleurs rien perdu de son envie de transmettre: il n’est pas rare que le personnel apprenne de nouveaux mots grâce à lui. S’il regrette de ne pas avoir eu d’enfant, il se sent privilégié d’avoir été si bien entouré dans sa vie: «Je me suis occupé des enfants des autres à profusion. J’ai la chance d’avoir été rendu heureux par les autres.»

«Bien faire son métier et beaucoup aimer les enfants», voilà ce qu’il répond quand on lui demande quel est le secret de sa longévité. En dehors de son métier, Edmond Aubert est aussi un passionné d’animaux et surtout de la chose militaire – il  a d’ailleurs été officier.

Enfant de Lausanne, il y a habité et enseigné, tout comme à Yverdon-les-Bains, mais le cœur du centenaire est combier. Il parle de sa tante Frida, du Brassus, comme du «plus beau cadeau du ciel».

Si Edmond Aubert a fait la fête avec ses camarades et le personnel jeudi dernier, il sera à nouveau célébré mi-juillet en compagnie des autorités communales et de sa famille.