Promotion League – Arrivé début août à Yverdon Sport, Christos Aravidis découvre le football suisse à 32 ans. L’ancien international grec a faim de succès.
Christos Aravidis, comment vous sentez-vous ici, en Suisse?
C’est la première fois que je quitte la Grèce de ma carrière, mais je me sens bien. La ville est idéale pour pratiquer le football. Ma première impression est positive.
Vous êtes-vous fait aux températures?
Jusqu’à présent, je trouve que ça va. Mes coéquipiers m’ont dit que les choses allaient se gâter les mois suivants. J’attends de voir quand il fera plus froid!
Alors que vous conversez principalement en anglais, comment vous en sortez-vous avec la langue française?
Après un mois ici, je comprends quelques mots, mais je ne parle pas encore aussi bien que je l’aimerais. J’essaie d’apprendre et je vais commencer des cours. Il est important pour moi de savoir ce que je dis et ce qu’on me dit. Pour l’heure, quelques joueurs dans l’équipe m’aident à traduire ce qui est nécessaire.
Vous logez au centre-ville. Que faites-vous de votre temps libre?
On se rejoint de temps à autre avec quelques joueurs pour aller boire un café, et je vais également prendre les repas avec certains au restaurant du stade. Il m’arrive de marcher un peu dans la ville et je me suis rendu à Lausanne. Cela dit, j’occupe essentiellement mon temps libre à soigner la récupération et ce genre de choses du football.
Vous avez toujours évolué en Grèce durant votre carrière. Pourquoi avez-vous choisi de quitter votre pays à 32 ans?
J’ai eu des propositions de clubs grecs, puis est venue l’opportunité de rejoindre Yverdon Sport. On m’a présenté un projet ambitieux avec la promotion en ligne de mire et j’y ai vu une belle opportunité d’apporter quelque chose à une équipe qui croit en moi. J’avais envie de découvrir quelque chose de nouveau, et toutes les conditions étaient réunies.
Après un mois ici, que pensez-vous de la Promotion League?
C’est une ligue où tu dois être concentré à 100%, mais je crois que notre équipe a un niveau supérieur aux autres. Ce qu’il faut prouver à chaque match.
Y a-t-il de grandes différences entre les clubs pour lesquels vous avez joué en Grèce et YS, club qui cherche à retrouver le football professionnel?
Le football, c’est partout la même chose. Ce qui change, c’est ce que tu décides d’accomplir. Je suis ici parce que l’équipe veut terminer 1re et jouer à l’échelon supérieur. Bien sûr, dans des clubs comme l’AEK Athènes, certaines choses étaient différentes. Yverdon Sport progresse étape par étape, et va bâtir une équipe forte et compétitive pour les prochaines années. Mais je me concentre sur le présent.
Vous êtes arrivé en cours de préparation. Pensez-vous être désormais en parfaite forme physique?
Je me sens mieux chaque jour, et je fais tout le nécessaire pour pouvoir aider l’équipe à atteindre ses buts.
Quel type d’attaquant êtes-vous?
Je suis un joueur qui aime avoir le ballon et presser l’adversaire pour qu’il commette des erreurs. Et puis, j’aime avant tout gagner.
Quels sont vos plans futurs, ici ou ailleurs?
De ce que j’ai vu en un mois, j’imagine tout à fait rester à YS. La situation est bonne pour un joueur de football. Mais pour l’heure, le plus important, c’est que l’équipe termine 1re. On aura ensuite le temps de bien faire les choses.
Que pensez-vous de la qualité de l’effectif yverdonnois?
Il y a beaucoup de joueurs qui seraient titulaires partout ailleurs dans la ligue, et ce sont de bons camarades pour l’esprit d’équipe. La concurrence au sein du groupe permet aussi de s’améliorer.
Vous avez déjà marqué trois fois cette saison. Combien de buts pensez-vous inscrire tout au long du championnat?
Je ne veux pas me mettre de limites. Mais sans l’aide de mes coéquipiers, marquer n’est pas possible. Ce qui compte prioritairement, c’est qu’on gagne. Personnellement, c’est évidemment mieux que je marque beaucoup, mais ce que je veux avant tout c’est aider l’équipe avec mes buts et obtenir la promotion.