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«Je peux davantage être un confident»
18 octobre 2024. Yverdon-les-Bains. Patinoire. 2ème ligue. HC Yverdon les Bains vs HC Franches-Montagnes. © Gabriel Lado

«Je peux davantage être un confident»

1 novembre 2024 | Textes: Muriel Ambühl Photo: lado-A
Edition N°3822

Entraîneur assistant de la première équipe du HCY depuis cette saison, Martin Baragaño apprécie son «rôle de l’ombre». L’Yverdonnois se confie avant la réception de Fleurier, ce soir à 20h30.

Martin Baragaño, Fleurier est l’une des grosses équipes de votre groupe cette saison. Comment avez-vous préparé le match de vendredi?
On ne l’a pas fait de manière spéciale, dans le sens où on doit jouer notre jeu, se concentrer sur ce que l’on veut faire et pas sur Fleurier. L’idée est aussi de se baser sur le bon état d’esprit de l’équipe, et sur le doux mélange qu’on a entre jeunesse et joueurs confirmés. Mais on va quand même travailler plus spécifiquement lors de notre dernier entraînement (ndlr: qui avait lieu hier soir), pour pouvoir surprendre notre adversaire, selon les lignes prévues pour ce match.

Y a-t-il un peu plus de pression avant cet affrontement, due au fait que le HC Yverdon avait perdu sur la glace de Star Chaux-de-Fonds et n’a donc pas encore battu une grosse pointure depuis le début du championnat, malgré ses quatre victoires?

Non, parce que si les adversaires du HCY ont une motivation supplémentaire à s’imposer contre nous, du fait que l’équipe a joué les premiers rôles la saison dernière, Fleurier se retrouve aussi dans cette situation en tant que néo-relégué. D’ailleurs, les Neuchâtelois sont peut-être les favoris, sur le papier, avant cette rencontre, car ils n’ont quasi que des joueurs qui évoluaient en 1re ligue l’exercice passé, la majorité de l’équipe étant restée malgré la relégation. On aura donc à cœur de leur montrer qu’on peut être aussi bons qu’eux, voire meilleurs. Ce sera un gros match, mais je pars serein.

En ce qui vous concerne, vous aviez, avant cette saison, coaché des M17 au Lausanne HC et à Yverdon. Qu’est-ce que cela change, de se retrouver sur le banc d’une équipe d’adultes?

Même si les bases du hockey restent les mêmes, c’est un peu différent. Il s’agit plutôt de conforter les gars dans leurs choix, de leur amener des solutions, des idées, de quoi réfléchir, plutôt que de donner des ordres. Et certains joueurs sont eux-même coaches d’autres formations.

En quoi votre rôle diffère-t-il de celui de Philippe Stengel, entraîneur principal?

On discute beaucoup, tous les choix que Philippe effectue découlent de choses dont on a parlé ensemble, bien que ce soit lui qui ait le rôle de responsable. D’ailleurs, j’accepte s’il me dit: «Je pense que c’est mieux que l’on parte dans cette voie-là.» C’est quelqu’un que je connais bien, on est notamment allés au Canada ensemble pour les tournois pee-wee, et ce rôle de l’ombre ne me dérange pas. Je suis aussi là pour faire le médiateur s’il y a des joueurs qui se sentent lésés. En tant qu’assistant, je peux davantage être un confident. C’est quelque chose que j’apprécie.

Aimeriez-vous cependant devenir coach principal d’une équipe d’adultes, dans un futur plus ou moins proche?

Je ne suis pas encore dans ce mode de réflexion. Mon état d’esprit avec la «une» du HCY est très différent qu’avec une équipe de M17, de par mon rôle d’assistant et parce que ce sont des adultes. C’est plus tranquille, moins prise de tête, car les principales préoccupations concernent le hockey et pas les choses annexes.

Le fait d’avoir de l’expérience comme coach vous aide-t-il à relativiser quand le staff de Rapperswil effectue des choix en défaveur de votre fils, Ie défenseur Iñaki Baragaño, ou est-ce difficile de faire la part des choses lorsqu’il s’agit de son enfant?

Oui, bien sûr que cela aide! Je ne suis pas dans l’équipe, je ne vois pas comment il travaille au quotidien, et peut-être que si c’était moi l’entraîneur, je prendrais les mêmes décisions… Donc je ne peux pas dire: «Quelle bourrique!» Tous les coaches ont leurs préférences, pensent que tels joueurs peuvent apporter quelque chose à l’équipe alors que d’autres pas. En tant qu’ancien hockeyeur, je sais aussi comment cela se passe. Ce que j’ai toujours dit à Iñaki, c’est: «Continue à travailler, applique-toi à 100%, ton heure viendra.» C’était également ma manière d’être et de fonctionner en tant que joueur, de faire ce qu’on me demandait, de travailler, et de m’impliquer à 100%, voire 200%. Avec Iñaki, j’ai toujours insisté sur le fait que l’on peut se louper, ça arrive, mais que l’on doit constamment donner le meilleur de soi pour l’équipe.

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