« Je vais être un élément plus important que je ne l’étais à Zoug »

Louis Robin a une place à se faire au HC Ajoie, club que le Tapa-Sabllia de 21 ans vient de rejoindre. Les Jurassiens jouaient mercredi à la Coupe des Bains.

Louis Robin, on vous a vu sur le power-play du HC Ajoie contre Banska Bytsrica !

Oui ! Un de nos attaquants finlandais n’était pas là, alors le coach m’a aligné sur le jeu de puissance. J’avais déjà joué à six contre cinq lors du premier match que j’ai fait cet été, alors qu’on perdait 2-1. J’ai l’impression qu’il me fait confiance sur ce genre de situations. Je suis content, je me suis bien intégré dans l’équipe et dans la région. Les choses se passent bien.

Avant cela, comment aviez-vous vécu votre première expérience en National League, la saison dernière avec Zoug ?

Avec des hauts et des bas. Ça ne s’est pas toujours passé comme je l’avais espéré, mais je pense avoir pu en retirer de bonnes leçons et avoir appris plein de choses. En ce sens, cela m’a été bénéfique.

Quels enseignements que vous pourriez mettre en pratique avez-vous retirés ?

Ça peut paraître tout bête, mais au niveau de la constance, le fait d’être à chaque match à 110%, afin de donner le meilleur de soi-même, sans quoi un autre prend ta place. C’est un autre business, c’était ma première année dans ce monde-là, et ça m’a permis un peu de le découvrir.

Comment imaginez-vous votre saison à Ajoie ?

Je pense que je bénéficierai d’un peu plus de confiance que ce que j’avais à Zoug. Je vais être un élément plus important que je ne l’étais là-bas.

C’est aussi une des raisons pour lesquelles je suis venu au HCA, un club où je peux me développer et engranger de l’expérience. J’ai hâte que la saison commence, et je suis optimiste.

Comment vous êtes-vous senti contre Banska Bystrica ?

Bien, à part la buée qui faisait qu’on ne voyait vraiment pas bien. J’ai réalisé un match correct, mais pas mon meilleur. La prestation générale de l’équipe n’a pas été au top.

Cela avait pourtant bien démarré, avec deux buts inscrits rapidement.

Oui, puis on a ensuite un peu levé le pied, nos adversaires nous ont ensuite passé devant, puis c’était trop tard.

Mais vous étiez sur la glace lors des deux premiers buts d’Ajoie.

Ça fait toujours plaisir, mais que ce soit en présaison ou même en saison, ce ne sont pas les points qui comptent. Par contre, si je peux apporter quelque chose offensivement à l’équipe, ça veut dire que je fais bien mon travail.

Ce HC Ajoie essaie de décoller de la dernière place depuis son arrivée en National League. Est-ce pour cette fois ?

Je pense que c’est faisable. Je ne dis pas que les autres années, c’était impossible. Contre Ajoie, avec Zoug, on a régulièrement perdu, et on ne s’est jamais dit que c’était un match facile à jouer. Je pense que, cette saison, si on ne lâche rien au niveau de l’intensité, qu’on se donne à fond, avec cette mixité de jeunes et d’éléments plus expérimentés dans l’équipe, ça peut faire un bon mélange.

Pour vous, il s’agit de gratter un maximum de temps de jeu…

Oui, j’espère en obtenir et je vais tout faire pour. Mon but, compte tenu de mon style de jeu assez offensif, est de trouver une place dans une des trois premières lignes. Je suis quelqu’un qui apporte de la vitesse et de l’énergie. Jouer sur une des deux premières lignes, ou la troisième, serait l’idéal pour moi.

Comme c’était le cas à Zoug, vous avez signé un contrat d’une année avec Ajoie. Ce qui signifie qu’il faudra de nouveau prouver des choses.

Exactement, c’est une année où il me faudra encore, dès le début, montrer ce dont je suis capable. Cela afin d’avoir ensuite des équipes intéressées, afin d’avoir des options, de voir si je peux rester ou m’en aller. C’est sûr, c’est une année comme la précédente pour cela, avec plus de pression que si j’avais signé deux ou trois ans. Mais ça ne me dérange pas car, de toute façon, à chaque saison je devrai prouver ce que je vaux. Pour le coup, ce n’est pas vraiment une pression en plus à mes yeux.