Logo

Jocelyn Roux, le Gerd Müller du LS

4 novembre 2015

Football – L’attaquant du leader de Challenge League s’est livré aux questions des membres du Club des Milles, hier.

Jocelyn Roux partage sa vie entre le foot et un bureau d’avocat, depuis l’été dernier. © Michel Duperrex

Jocelyn Roux partage sa vie entre le foot et un bureau d’avocat, depuis l’été dernier.

«Il marque à tous les matches… sauf dimanche dernier!» Philippe Gonin a accueilli Jocelyn Roux avec toute la décontraction et l’humour qui caractérisent les rencontres du Club des Milles. Hier, le buteur du Lausanne-Sport (neuf réussites cette saison) est venu partager un repas avec les membres -dont certains les plus taquins, vous l’aurez compris-du club de soutien d’Yverdon Sport.

A 29 ans, le centre-avant fait partie de ce petit groupe de cinq ou six routiniers -duquel font aussi partie les Nord-Vaudois Arnaud Bühler et Xavier Margairaz- qui encadrent la jeune équipe lausannoise, leader de Challenge League. «Mon statut à changé. Je suis devenu un ancien, a lancé celui qui a fait ses classes principalement à Etoile Carouge. Ce rôle est très intéressant. On organise une sortie de groupe chaque mois. Par exemple, à la reprise, on avait invité toute l’équipe à un grand barbecue au bord du lac -c’est la spécialité uruguayenne à notre coéquipier Walter Pandiani-, pour apprendre à se connaître. L’ambiance au sein du groupe est géniale.»

En désaccord avec les dirigeants du LS, avec qui il évoluait en Super League, Jocelyn Roux est parti à Servette en 2013, avant de retrouver la Pontaise cet été, après la relégation des Grenat. «S’il n’y avait pas eu ces problèmes financiers, j’aurais probablement terminé ma carrière au Servette», a-t-il admis. D’autres offres, dont une de Xamax, lui sont bien parvenues, mais l’attaquant a préféré retrouver un environnement dans lequel il avait déjà évolué: «J’avais joué avec Fabio Celestini (réd: devenu l’entraîneur du LS), je connaissais plusieurs joueurs et, en plus, on m’a donné la possibilité de débuter ma reconversion.» En effet, le diplômé en droit a, depuis juillet dernier, intégré à 30% un bureau d’avocat.

Malgré des statistiques flatteuses en Challenge League, Jocelyn Roux n’a jamais eu l’opportunité d’évoluer dans un des grands clubs actuels du pays (il est passé, notamment, par Bellinzone et Thoune). «Je ne sais pas vraiment pourquoi. C’est peut-être mon sytle de jeu à l’ancienne, a-t-il estimé. C’est vrai que je suis plus proche de Gerd Müller que de Cristiano Ronaldo… Peut-être ne suis-je pas né à la bonne époque? Trente ans plus tôt, cela aurait été mieux!»

Des caractéristiques qui n’empêchent pas le buteur d’être «un super mauvais perdant» et de rester ambitieux. «Plus on gagne, plus on a envie de rester premier», a promis le Genevois, en évoquant la situation de ce LS plus vaudois que jamais.

Un coup de pouce de 55 000 francs

Le Club des Milles a tenu son assemblée générale annuelle, hier, à l’occasion du repas organisé à La Prairie. Le président Philippe Rapo a, ainsi, souligné que son club de soutien a pu remettre plus de 55 000 francs à Yverdon Sport, la saison passée. Un sacré coup de pouce auquel s’ajoutent quelques petits gestes ci et là, notamment pour les juniors.

Le comité a, pour sa part, été reconduit dans son intégralité. Les Club de Milles compte, à ce jour, 87 membres payants.

Yverdon Sport joue vendredi soir

Le calendrier d’Yverdon Sport a connu un petit changement. Le prochain match de l’équipe de Julien Marendaz, à Guin, a été avancé d’un jour. Ainsi, YS jouera ce vendredi soir, sur le coup des 20h, au Birchhölzli, face à des Singinois classés en milieu de tableau.

M. G.

Manuel Gremion