Josiane Aubert quitte le National

La socialiste de la vallée de Joux cédera sa place, le 1er juin prochain, après sept ans passés sous la coupole fédérale.

Le 1er juin prochain, Josiane Aubert tournera la page de la politique fédérale.

Josiane Aubert ne terminera pas son mandat à Berne. La socialiste de la vallée de Joux a annoncé, hier, par voie de communiqué de presse, qu’elle quittera le Conseil national le 1er juin prochain, passant ainsi le témoin à la jeune lausannoise Rebecca Ruiz. Elle souhaite retrouver un peu plus de temps pour ses activités personnelles et familiales.

«Mûrement réfléchi»

«C’est une décision que j’ai prise seule, confie Josiane Aubert, jointe hier par téléphone. Je l’ai mûrement réfléchie. J’ai l’habitude de me donner à fond et je commence à ressentir des signes de fatigue. J’ai de plus en plus de peine à récupérer après les sessions parlementaires, où le travail est intensif.» La socialiste souligne qu’elle achève ainsi quinze ans de vie politique active, qui l’ont notamment vu assurer la présidence cantonale de son parti durant quatre ans.

Le mois de juin marquera également l’aboutissement de la Loi sur la formation, pour laquelle Josiane Aubert s’est beaucoup battue, au sein de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture, qu’elle a présidée pendant deux ans.  Si elle quitte la politique fédérale, Josiane Aubert garde de nombreux engagements, tant au niveau régional que national. Entre autre, la socialiste préside l’Orchestre des jeunes de Suisse romande ou l’association Interpret (pour la médiation interculturelle). Elle représente encore le Conseil d’Etat auprès de la société de transports Travys.

Enfin, même si elle regrette que les régions périphériques perdent, avec son départ, un siège à Berne, la socialiste se réjouit d’être remplacée par une autre femme et de permettre à une nouvelle génération politique de se profiler.