Double buteur -et quels buts!- lundi à Thoune, Koro Koné a repris place au sommet du classement des buteurs de Challenge League avec désormais neuf réalisations. Alors que le succès d’YS venait à peine d’être acquis, l’Ivoirien est revenu, pour La Région, sur sa période de moins bien et son efficacité retrouvée.
Koro Koné, YS a livré une belle prestation collective aujourd’hui.
Oui, c’est exactement ça, c’est une victoire d’équipe. On avait à coeur de prendre les trois points aujourd’hui après la belle victoire à domicile contre Schaffhouse. On a bien entamé le match et on savait que ça n’allait pas être facile sur ce synthétique… On devait être solidaires, on l’a été, et profiter des occasions que l’on allait à coup sûr se créer. On l’a très bien fait.
Avec un grand Koro Koné, un Koro Koné retrouvé. Comment avez-vous géré ces six rencontres consécutives sans scorer, juste après avoir marqué sept fois en quatre matches?
Il y a toujours de telles phases dans une saison… Je l’ai toujours dit: le seul moyen d’en sortir, c’est de travailler encore plus fort. C’est ce que j’ai fait, je n’ai jamais douté de moi, même quand c’était plus compliqué. C’est vrai que j’ai entendu des choses à gauche et à droite, mais je me suis concentré sur mon jeu, sur moi. Aujourd’hui, ça a payé, c’est bien, mais le prochain match arrive vite et la saison est encore longue.
Avez-vous été vexé d’avoir dû vous asseoir sur le banc à Wil? Comment avez-vous accueilli la décision de Marco Schällibaum?
On a parlé durant la semaine et il a pris cette décision. Je n’étais pas d’accord avec, mais nous sommes un groupe, le football n’est pas un sport individuel. Il faut accepter les décisions de l’entraîneur, c’est ce que j’ai fait. Je ne l’ai pas mal pris, je suis resté dans mon coin et j’ai continué à travailler pour renverser la tendance. Peut-être que cette frustration m’a un peu servi sur les deux derniers matches. Contre Schaffhouse, même si je n’ai pas marqué, j’ai réussi de belles choses.
Surtout que les deux buts d’aujourd’hui traduisent la confiance d’un attaquant, tellement ils sont imprévisibles…
C’est vrai. Ca faisait un moment que je n’avais pas marqué, c’est bien pour l’équipe, c’est bien pour moi. Mais de nouveau, je n’ai pas douté. J’étais moins bien, certes, et c’est arrivé dans un moment où l’équipe était aussi moins bien. De nouveau, seul le travail permet de relever la tête.
