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Kouzma Rehacek sur les traces des meilleurs

26 septembre 2018 | Edition N°2339

Le Baulméran de 14 ans a remporté le classement général de la Swiss Cup dans la catégorie des minimes. Le jeune homme est loin de vouloir s’arrêter là.

La saison s’est terminée comme elle avait commencé pour Kouzma Rehacek: avec une victoire. Bonus, le trialiste de Baulmes a également enlevé le classement général de la catégorie des minimes en Swiss Cup, le circuit national, au terme d’un exercice parfaitement maîtrisé, avec cinq succès en sept manches. Après avoir été sacré en 2014 en poussins, le sportif de tout juste 14 ans a retrouvé les sommets. «Je ne me suis jamais découragé et j’ai toujours continué à m’entraîner», lance le champion, les saisons 2016 et 2017, sans podium au classement général, oubliées.

Kouzma Rehacek a franchi un palier. Il a gagné en hauteur et en puissance. «Et j’ai pu aborder les parcours avec calme», ajoute celui qui s’entraîne à Ropraz, avec le Vélo Trial Broye Jorat, ainsi que dans la rue. «Sur les rails, pour l’équilibre, et les quais de la gare, pour les sauts en hauteur, glisse-t-il. Il y a aussi beaucoup de murs intéressants à franchir dans le village, ainsi que des fontaines, mais cela n’est pas toujours très apprécié des propriétaires…»

Le Baulméran entreprend beaucoup pour s’améliorer, lui qui, durant l’été, a pris part à un camp avec le multiple champion du monde espagnol Benito Ros. En outre, il s’exerce sur le terrain exigeant de Jérôme Chapuis, trialiste international de Champvent, bénéficiant ainsi des conseils avisés du spécialiste régional de la discipline. De quoi poursuivre sa progression, alors que l’an prochain, il intégrera la catégorie des cadets. Avec des zones plus longues, des obstacles plus hauts et des passages plus délicats.

La mécanique aussi

A présent qu’il a un peu de répit – il ne reste que les Championnats vaudois, le 6 octobre à Ropraz –, Kouzma Rehacek pense faire un stage dans un magasin de vélos pour améliorer ses connaissances mécaniques. «Il y a vraiment beaucoup de casse dans ce sport et c’est un grand atout et une grande économie de savoir réparer soi-même», explique, ne laissant rien au hasard, celui qui promet de continuer à s’entraîner par tous les temps durant la mauvaise saison.

Manuel Gremion