L’identité trouvée du Triathlon Club d’Yverdon
29 juillet 2009Ils sont beaux, fins et sportifs dans leur nouveaux maillots bleus, les membres du TRY. Mais qui sont-ils?
Ils sont désormais une douzaine, viennent aux entraînements avec le sourire -si si!- et surtout, portent désormais tous les mêmes couleurs. Celles du TRY, le Triathlon Club Yverdon-les-Bains. Créé il y a un peu plus d’une année, le club cher à Didier Brocard, ancien triathlète professionnel et parrain du TRY, a désormais trouvé son identité. «On a créé un noyau dur. On a désormais une identité. Il nous faut à présent une image, pour générer des vocations», explique l’entraîneur du club, Joël Maillefer.
Une image que le TRY compte bien se construire en s’affichant, lors des entraînements, mais aussi des compétitions, avec des maillots et des combinaisons à ses couleurs. «Il y a pour le moment des adultes et des ados. A l’avenir, ce serait génial d’avoir aussi des enfants au sein du club», relève Didier Brocard. Car le TRY n’est pas réservé à une élite de sportifs glorifiant la souffrance. «Il y a tous les niveaux. Des bons, des super bons et des très très bons, plaisante Stéphane Weiss, l’un des membres. Plus sérieusement, il y a une vraie synergie. J’avais l’habitude de m’entraîner seul et beaucoup, à fond. Finalement, ce n’était pas très juste. J’ai appris à m’entraîner de façon plus qualitative. Et les progrès sont rapides.» Un doux mélange entre convivialité et savoir-faire. Tous sont unanimes, l’ambiance régnant au sein du groupe donne envie de venir aux séances. «Ça m’a beaucoup apporté de m’entraîner avec les autres», ajoute Stéphane Weiss.
Horizons divers
Puis, tous se sont pris au jeu, se mesurant les uns aux autres. En tout, ils participent à quatre séances hebdomadaires fixes. Dont deux en commun avec leur entraîneur. Un plan d’entraînement leur est donné pour les autres séances. «Pour ma part, je faisais beaucoup de longues sorties en vélo. A présent, au niveau professionnel, il est plus simple pour moi de faire plus d’entraînements, mais plus courts, comme ici», souligne David Froidevaux.
Les horizons des membres sont divers. Jessica Nzamba vient pour sa part de l’athlétisme. «J’avais envie de combiner trois sports», dit-elle. Apolline Carrard faisait de la natation et avait envie de changement. «J’ai déjà pu faire de gros progrès en course à pied», se réjouit l’Yverdonnoise. David Froidevaux admet qu’assimiler la technique de natation est le plus difficile. Mais la variété et la transition entre les trois disciplines ont conquis les pensionnaires du TRY.
«Je suis content, car le club non seulement existe, mais vit», ajoute Didier Brocard. Ses athlètes, eux, écument désormais les triathlons nationaux, dont prochainement celui de Lausanne, chacun à leur niveau.