Logo

La Cité d’Othon privilégiée par le rail

27 mai 2015

Grandson – Les CFF ont annoncé, hier, les nouveautés du changement d’horaire pour l’année prochaine. Une évolution particulièrement profitable à la localité nord-vaudoise.

Le conseiller national Roger Nordmann, la conseillère d’Etat Nuria Gorrite et la municipale grandsonnoise Christine Leu, ont évoqué, jeudi soir, l’impact positif du changement d’horaire pour Grandson. © Michel Duvoisin

Le conseiller national Roger Nordmann, la conseillère d’Etat Nuria Gorrite et la municipale grandsonnoise Christine Leu, ont évoqué, jeudi soir, l’impact positif du changement d’horaire pour Grandson.

Une connexion au RER vaudois deux fois par heure. Voici la nouvelle desserte dont profitera Grandson dès l’entrée en vigueur du prochain changement d’horaire des CFF, le 13 décembre de cette année. «Un heureux concours de circonstances», pour reprendre les propos de la municipale Christine Leu, sur lequel la rencontre avec la population organisée par le Parti socialiste, jeudi dernier à la Salle du conseil communal, s’est largement penchée.

En somme, la nouvelle position privilégiée de Grandson, dont la desserte ferroviaire se limitait à quatre trains par jour, n’est autre qu’une conséquence des travaux programmés à la gare de Lausanne. Un effet boule de neige que la conseillère d’Etat Nuria Gorrite s’est employée à décrypter devant la trentaine de personnes présentes.

En premier lieu, la gare d’Yverdon-les-Bains, actuellement soumise à une cadence «en rafale», va être le théâtre d’une modification de l’heure d’arrivée des ICN. Ce changement, qui offrira à la Cité thermale une cadence en ICN à la demi-heure, implique un empiétement sur le créneau horaire des RER. Une situation à laquelle l’aménagement de l’arrêt terminus à Grandson offre une solution. «Cela aurait été stupide de faire rouler les trains à vide jusqu’à cette destination», a relevé la cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines. Cette dernière a, d’ailleurs, souligné l’importance de garantir un trafic régional solide, pour «aller chercher les gens au plus près de chez eux» et proposer une «stratégie de bascule» face à l’engorgement des routes et autoroutes.

Tant Nuria Gorrite que le conseiller national Roger Nordmann, l’autre animateur des débats, ont, à ce propos, mis en exergue la politique cantonale en matière de transport, qui va dans le sens d’une alliance rail-route, contrairement à la tendance observée sous la coupole fédérale. Roger Nordmann a aussi signalé une évolution des mentalités romandes, une région où le credo «tout en bagnole» prévalait, à son sens, il y a trente ans.

Ludovic Pillonel