Logo

Le premier bâtiment du Technopôle presque achevé

27 juillet 2009

Sainte-Croix compte se profiler dans le secteur de la micro-soudure et répondre aux manques de locaux industriels.

Le Technpôle permettra notamment la mise en réseau du SWI, du CPNV et de la HEIG-VD.

Le Technpôle permettra notamment la mise en réseau du SWI, du CPNV et de la HEIG-VD.

La construction du premier bâtiment du Technopôle de Sainte-Croix touche à sa fin. Les locataires du numéro 31 de la rue du Progrès emménageront dans un peu moins d’un mois, soit avec quelques semaines de retard selon le calendrier initial. A l’instar des autres chantiers de la région, les travaux ont subi l’hiver rigoureux. Mais que représentent quelques semaines de retard sur huit ans de démarches pour la commune du Balcon du Jura?

Après plus d’une année passée à rechercher des investisseurs, Sainte-Croix avait en effet décidé d’aller de l’avant, seule, et d’assurer le financement du premier bâtiment, en votant un crédit de près de 3 millions de francs en 2008.

En cette période de brouillard financier, la frilosité des investisseurs ne devrait pas avoir disparu: «Si le Canton manque de locaux industriels disponibles, l’investissement direct est en effet plus difficile», répond Michel Staffoni, représentant de la Commune pour le projet et coordinateur de la promotion économique de Sainte-Croix. Pas question toutefois de revoir le projet à la baisse. Les trois autres bâtiments verront le jour. Les partenaires, notamment la Commune, qui peut compter sur l’appui de l’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV), se charge de le faire savoir par des campagnes de promotion: «Mais il n’y a pas d’urgence, poursuit le Sainte-Crix. Le deuxième bâtiment pourrait très bien se concrétiser dans trois ou cinq ans.» Et de rappeler que le Technopôle reste une action de promotion économique. «Si la réalisation de cette première construction représente un coût pour la Commune, l’exploitation n’est pas de son ressort. Le projet ne va pas péjorer les comptes communaux. D’ailleurs, il s’autofinance presque.»

D’ici là, le Centre international de la micro-soudure (CIMS), un pool de partenaires consacré à la recherche appliquée et au développement (Centre Professionnel du Nord vaudois (CPNV), Swiss Welding Institute (SWI), Centre d’études et de transferts technologiques (CeTT-HEIG-VD)), aura déjà investi les lieux. Soit ces premiers 1600 m2, situés au lieu-dit Le Platon, dédié à la micro-soudure et à ses techniques connexes, mais également incubateurs d’entreprises pour les élèves de la HEIG-VD et du CPNV. «Un seul box reste disponible», informe encore Michel Staffoni.

L’inauguration du bâtiment public pourrait avoir lieu avant la fin de l’année encore.

Hélène Isoz