La Croix-Blanche ravagée par le feu
14 juillet 2014
Le café-restaurant des Tuileries-de-Grandson, Chez Orio, a été gravement endommagé par un incendie samedi matin.
Peu avant 7h, une dense colonne de fumée s’élevait au-dessus des Tuileries-de-Grandson.
«J’étais en train de travailler avec Fernando (Armada), lorsque nous avons vu de la fumée s’échapper à l’arrière. J’ai tout de suite téléphoné à Orio.» Il était 6h40 lorsque Christophe Ackermann, boulanger pâtissier, était à l’oeuvre dans son laboratoire et sa réaction a sans doute permis de sauver la vie du patron du restaurant. En effet, ce dernier dormait et il s’est précipité à l’extérieur. «J’ai entendu des craquements, mais je n’ai pas réalisé ce qui se passait», nous confiait-il quelques minutes après avoir quitté l’immeuble en feu, qu’il occupe depuis 33 ans. Les six locataires de l’immeuble mitoyen ont été tirés de leur sommeil par la première patrouille de Gendarmerie arrivée sur les lieux. Ils ont été relogés par les soins de la Commune, le municipal Pierre Porchet s’étant déplacé.
Le feu a ravagé la toiture du nord au sud.
Le premier tonne-pompe est arrivé très rapidement, suivi d’une douzaine de véhicules, dont une ambulance, réquisitionnée à titre préventif. Des porteurs d’appareils respiratoires ont été engagés par l’intérieur, pendant que plusieurs lances étaient mises en action côté route de Lausanne et à l’arrière, depuis le parking du restaurant. La charpente, ancienne et en bois, a été consumée. Dans le malheur, c’est une chance, relevait le chef d’intervention David Perez-Réjon. Si elle avait été isolée, le feu se serait propagé à la maison mitoyenne et tout le pâté se serait embrasé. Un camion échelle du SISPO (Orbe) est venu prêter main forte.
Selon les premières investigations du Groupe incendie de la Police de sûreté, un problème électrique dans la chambre froide, située au premier étage, à l’arrière, pourrait être à l’origine du sinistre. Le trafic a été interrompu jusqu’en début de soirée.
