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La direction de l’Evam tancée par le Tribunal
Confrontés à des personnes vulnérables, les collaborateurs de l’Evam doivent être irréprochables. KEYSTONE
abo

La direction de l’Evam tancée par le Tribunal

9 août 2024
Edition N°3763

L’institution a engagé un collaborateur sous enquête pour s’occuper des mineurs non accompagnés. Ce n’est pas du goût de l’Etat. I. RO Il est rare que le Tribunal cantonal s’exprime de manière aussi sévère, s’agissant par ailleurs d’une institution de droit public telle que l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (Evam). Le courroux des juges de la Cour de droit administratif et public (CDAP) a pour cause l’engagement d’un collaborateur qui fait l’objet d’une procédure judiciaire, mais plus encore l’acharnement de l’Evam à le défendre. « Au vu de la gravité des faits f

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