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La droite vaudoise veut un fonds de soutien pour l’économie
Nuria Gorrite et Philippe Leuba. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

La droite vaudoise veut un fonds de soutien pour l’économie

4 novembre 2020

Le PLR, l’UDC et les Vert’libéraux s’inquiètent de l’impact de la deuxième vague sur l’économie vaudoise. Ils demandent au canton de réagir rapidement et d’étudier la création d’un fonds de soutien. Le Conseil d’Etat annoncera jeudi son plan de mesures.

« Nombre d’entreprises peinent à boucler une année 2020 très difficile et manquent déjà de liquidités. On peut imaginer des scénarii encore pire pour 2021 avec des pertes d’emploi et des cessations d’activités », écrivent mercredi les trois partis.

Le centre-droite vaudois appelle le Conseil d’Etat à anticiper et à compléter le dispositif fédéral. Il estime que la priorité doit être accordée aux « entreprises et aux secteurs économiques à fort impact d’emploi ». « Il faut mettre l’accent sur ce qui peut préserver l’emploi », a résumé à Keystone-ATS Florence Bettschart-Narbel (PLR).

Accès rapide à des crédits et à des systèmes de cautionnement, accélération de l’octroi des RHT: les partis réclament aussi des aides à fonds perdus, en priorité pour les cas de rigueur. Mais cette aide ne doit être accordée que lorsque l’entreprise peut apporter la preuve qu’elle n’a pas été en mesure de réduire ses pertes et que sa santé financière était stable avant la crise.

Fonds de soutien

Le centre-droite invite le gouvernement à étudier la création d’un fonds de soutien doté du « financement nécessaire » à garantir ces mesures d’accompagnement et de soutien. Ils ne chiffrent pas ce montant: « il faut mettre des sommes importantes à disposition, mais ce n’est pas à nous d’estimer combien les entreprises auront besoin », a expliqué Mme Bettschart-Narbel.

Les partis appellent le gouvernement à prendre immédiatement des mesures afin de rassurer les entrepreneurs. Ils demandent aussi que cette aide soit pérennisée pendant cette longue période de crise. « Avec ce fonds, on veut porter une vision d’avenir », a-t-elle ajouté.

ATS