Logo
La Fabrique s’enrichit en compétences
© Michel Duperrex

La Fabrique s’enrichit en compétences

22 janvier 2021

Le Centre santé s’est associé à un cabinet de physiothérapie, désormais présent au quotidien sur place grâce à Nicolas Delli Benedetti.

Des places de parking à foison, un ascenseur qui amène à la porte du centre de santé, avec tout le confort pensé aussi bien pour les personnes à mobilité réduite que pour celles qui sont montées en courant via les escaliers: le centre de santé La Fabrique, dirigé par Stéphanie Cornu-Santos, est destiné à tout le monde. Mieux, depuis quelques jours, le centre accueille deux cabines de physiothérapie, pour un partenariat gagnant-gagnant.

«Nous sommes très heureux d’accueillir Nicolas Delli Benedetti parmi nous. L’idée, à terme, est d’avoir deux physiothérapeutes à plein temps ici, au centre. Mais on commence déjà comme ça et c’est très bien. Grâce à ce partenariat, notre centre de santé offre désormais toutes les prestations de physiothérapie, dont nous ne disposions pas jusqu’à aujourd’hui, et lui peut utiliser nos infrastructures pour proposer un service complet à ses clients», détaille la directrice.

En clair, le centre de santé dispose désormais d’une salle de sport, d’une salle de détente, de cryothérapie, de pressothérapie et, donc, de deux cabines de physiothérapie. «Pour le patient, c’est l’idéal, car tout le cursus est là, explique le spécialiste. Mon travail consiste à rééduquer et après, c’est très bien de pouvoir muscler les zones du corps qui en ont besoin. Du coup, on peut vraiment travailler en synergie parfaite ici à La Fabrique, on a tout sur place, sans avoir besoin de se déplacer.» Donnée importante: dans le cadre de son travail de physiothérapeute, Nicolas Delli Benedetti est autorisé à utiliser les machines de fitness avec ses patients, même en période de restrictions comme aujourd’hui. Ce service est en effet considéré comme indispensable, contrairement au fitness à proprement parler, qui est fermé au public jusqu’au 28 février.

 

Le corps, comme une voiture

 

Pour Stéphanie Cornu-Santos, s’occuper de son corps est un tout. «Pour imager un peu, le physiothérapeute répare et le coach sportif assure l’entretien. Mais plus votre corps sera préparé et bien entretenu, moins vous avez de risques de casse. Il est important de travailler ses muscles à tout âge, notamment pour éviter les chutes. Marcher est une chose, et c’est très bien, mais il faut aussi stimuler d’autres muscles pour s’éviter tous les petits accidents qui peuvent survenir au cours de l’existence.»

L’alimentation étant également un facteur important de bonne santé, le centre de La Fabrique propose les services d’une nutritionniste indépendante, Céline Gomez-Girard. «Avec elle, on propose vraiment un service complet. Pour se sentir bien dans son corps, il faut faire attention à tout et devenir acteur de sa santé. Et faire du sport, cela ne veut pas dire en faire tout d’un coup à fond et puis plus rien. Le mieux est d’en faire un peu chaque jour.»

Dans le même ordre d’idée, le centre santé s’est associé avec une autre indépendante, Céline Willi, spécialiste beauté et esthéticienne. Un service là aussi apprécié, avec un nom évocateur et poétique: l’institut Chrysalides.

 

Une période compliquée pour les fitness

 

Si le physiothérapeute peut travailler «normalement» durant cette période de pandémie, ce n’est pas le cas du prof de sport. Le fitness est en effet interdit, même seul, sauf pour les mineurs.

«Notre spécialiste ne peut plus faire transpirer les adultes, ou alors seulement en ligne, donc il se rabat sur les petits, il les fait se dépenser», sourit Stéphanie Cornu-Santos, qui n’a cependant pas envie de rigoler en évoquant les mesures fédérales et cantonales.

«Il faut être imaginatif pour sortir de cette crise à notre niveau ou, en tous les cas, essayer de la traverser du mieux possible. Nous avons suspendu tous les abonnements jusqu’au mois de mars, ce qui est normal, on ne va pas faire payer les gens pour rien. Leurs abonnements sont automatiquement prolongés, mais cela va faire bientôt une demi-année que le fitness ne tourne pas. Et cette pratique se perd vite. Il y a les passionnés, qui reviendront. Mais tous ceux qui sont entre deux, ils vont perdre l’habitude… Les dégâts physiques seront terribles, sans même parler des dégâts psychologiques que l’absence de sport peut engendrer», explique-t-elle.

«Nous considérer comme étant un loisir démontre une méconnaissance totale de l’importance du sport dans la santé et le bien-être psychique et physique de la population. Et si vraiment nous sommes du loisir, comment se fait-il que la quasi-totalité des assurances complémentaires remboursent une partie conséquente des abonnements?», s’interroge Stéphanie Cornu-Santos.

Si le fitness est fermé pour les adultes, l’offre continue pour les petits et se trouve même d’ailleurs renforcée. «On avait déjà les cours pour les 4-12 ans, qui marchent bien. On a ouvert le cross pour les ados, de 12 à 16 ans. Et la prochaine étape, dans les jours à venir, c’est le baby move pour les 2 à 4 ans», détaille la directrice du centre santé La Fabrique.

Rédaction