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La fête… mais après?

16 mai 2012

Les préparatifs pour la venue de Metallica avancent bien, tout comme la vente de billets. Les questions sont toutefois nombreuses pour la remise en état du site.

Fera-t-il beau le 30 mai prochain? La Municipalité d’Yverdon, et notamment le Service des travaux, scrutent déjà le ciel et feuillettent le Messager boîteux pour que les eaux ne se déversent pas sur la Ville ce jour-là.

La première salve est arrivée lors du dernier Conseil communal d’Yverdon, lorsque Pascal Gafner (UDC) a demandé à la Municipalité, en substance, qui allait payer pour remettre les Rives du Lac en état, après le passage des hordes d’amateurs de musique venues écouter Metallica et Motörhead le 30 mai prochain.

La réponse de Daniel von Siebenthal a été claire: «J’espère bien que le terrain ne sera pas anéanti! On espère le beau temps, c’est vrai, même si Woodstock s’est fait connaître sur la planète entière après le festival du même nom et les conditions dont tout le monde se rappelle! Plus sérieusement, ces questions-là sont discutées avec les organisateurs, lesquels s’engagent à la remise en état. Deux semaines après? Une année après? Et qui va effectuer les travaux? Cela peut être la Ville, qui facturera à l’organisateur, ce qui nous assurerait une certaine maîtrise, mais cela peut aussi être l’organisateur. Ces questions-là ne sont pas encore résolues, mais seront réglées avant la manifestation.»

Un court délai qui se fait ressentir

Marc-André Burkhard, municipal des travaux, est allé dans le sens du syndic, mardi lors de l’assemblée générale du PLR Yverdon: «La question est de savoir quand ce terrain pourra être rendu aux Yverdonnois. Ce sont les Rives du Lac, pas un endroit anodin. S’il ne pleut pas, pas de dégâts! Mais sinon, les camions et le public vont le labourer. On craint une averse, voire une super-averse». Il est vrai que, si ces questions devraient déjà être réglées, alors que la date du concert approche à grand pas, il est difficile de reprocher quoi que ce soit à la Municipalité, tant le délai était court. «Pour le Tour de Romandie ou le Tour de Suisse, nous le savons une année et demie à l’avance», a glissé Jean-Daniel Carrard, auteur d’une étude très poussée et très convaincante concernant la gestion du trafic et de la foule, et de tous les scénarios de repli possibles, notamment en cas d’incident majeur.

Sur ce point-là, en tout les cas, la Municipalité d’Yverdon semble déjà au point, comme sur celui de l’approvisionnement électrique. Les travaux d’installation ont déjà commencé et la Ville profitera de Sonisphère pour installer un tableau électrique aux Rives du Lac. «Celui-ci, payé en partie par la Ville et en partie par Sonisphère, pourra servir pour d’autres manifestations, comme le passage du Cirque Knie», a relevé Gloria Capt, municipale des Energies.

Timothée Guillemin