La promotion du FC Valmont a été longue à se dessiner, mais les Chamblonnois l’ont acquise avec panache, dimanche, contre Bex (4-1), après une semaine de finales drôlement agitée.
Valmont n’avait qu’un seul mot d’ordre au moment de pénétrer sur la pelouse du terrain des Cinq Communes, dimanche, sur le coup de 15h30: gagner, à tout prix.
Poussés dans leurs derniers retranchements par leurs performances poussives lors des deux premiers matches de finales, contre Crans II (défaite 1-4) et Bosna II (match nul 1-1), les Chamblonnois n’avaient d’autre choix que de s’imposer face à Bex pour s’assurer d’être promus.
Et les locaux, à la faveur d’un match maîtrisé de bout en bout, ont honoré leur promesse, dominant de la tête et des épaules des Bellerins mathématiquement déjà promus avant cette ultime journée (4-1).
«Je pense que les deux premiers matches nous ont fait du bien. Pas les résultats, évidemment, mais cela nous a forcés à nous remettre véritablement en question. On savait que les finales n’allaient pas être faciles, mais c’est certain qu’on ne s’attendait pas à être autant bousculés», reconnaissait Leandro Cabral au sortir de la rencontre, entre deux explosions de joie et allumages de fumigènes aux couleurs de son équipe.
L’enfant du club
Le jeune ailier incarne à merveille l’ADN qui coule dans les veines des «jaune et noir»: une jeunesse talentueuse, parfois insouciante, mais remplie de promesses pour l’avenir.
Parti l’espace de six mois se faire les dents à l’échelon supérieur aux Azzurri d’Yverdon, le numéro 11 du FCV a effectué un retour gagnant durant la trêve hivernale pour venir glaner la promotion avec le club de son cœur: «J’avais besoin de me tester, de me prouver à moi-même que j’avais les capacités de jouer plus haut. Ça a été une bonne expérience, car j’avais l’impression de ne plus réellement progresser, mais en revenant à Valmont j’ai constaté que c’était loin d’être le cas.»
Homme de la dernière passe plus que réel finisseur, Leandro Cabral espère, du haut de ses 22 printemps, que lui et les siens franchiront un cap grâce à cette ascension.
Mais avant de se concentrer sur l’avenir, l’heure était avant tout à la célébration: «C’est magnifique de terminer ainsi, chez nous. Mes coéquipiers me chambrent souvent en m’appelant l’enfant du club, donc pour moi, c’est forcément particulier.»
