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La Gittaz rouvre ses portes
La salle à manger du restaurant a subi un sérieux lifting.

La Gittaz rouvre ses portes

27 juin 2025 | Textes: Jérôme Christen | Photos: Michel Duperrex
Edition N°3966

Le Café de la Gittaz rouvrira ses portes le 5 juillet après six mois de fermeture. Il sera finalement repris par les propriétaires, la famille Wyssbrod, dont les parents Erwin et Jacqueline avaient déjà tenu l’établissement.

Christophe Wyssbrod est un natif de Sainte-Croix. Il a passé toute son enfance au Café de la Gittaz, que ses parents avaient repris de son parrain en 1969, une année avant sa naissance. Il a donc toujours baigné dans l’établissement familial. «Mon papa gérait à la fois un domaine forestier et la cuisine et ma maman s’occupait du restaurant à une époque où le gens ne comptaient pas leurs heures». Ses parents ont tenu l’établissement durant trente-cinq ans avant de le remettre à Alain Meuwly et Marina Jaccard.

Tout s’est aligné

«Si ce restaurant a toujours fait partie de notre ADN, nous ne pensions pas forcément à sa reprise, lorsque l’ancien restaurateur nous a fait savoir qu’il devait renoncer à poursuivre l’exploitation pour des raisons de santé. Dans un premier temps, nous nous sommes mis en quête de nouveaux tenanciers, raconte Christophe Wyssbrod. Finalement, mon épouse Isabelle a souhaité se lancer dans l’aventure avec mon soutien. Nous avons toujours été liés à cet endroit. Ce n’est pas un hasard si j’en ai acquis, il y a quelques années, les parts de ma sœur et mon neveu.» Le couple avait trouvé jusqu’ici de multiples raisons d’y renoncer, notamment ses enfants en bas âge, «qui ont toujours été une priorité. Mais quasiment tous les moins sont tombés, il ne reste que des plus, tout s’aligne. S’est ajouté à cela que plusieurs de nos amis, à la lecture de notre annonce, nous ont fait savoir que, pour eux, le choix de le reprendre nous, était une évidence.»

Il faut aussi dire qu’Isabelle Wyssbrod, originaire du nord de la France, a elle aussi toujours baigné dans le milieu de la restauration. Ses parents ont tenu des restaurants avec sa maman aux cuisines et son beau-père au service.  Arrivée à Sainte-Croix à l’âge de 13 ans,  elle a connu Christophe deux ans plus tard dans le cadre scolaire et elle le voyait autant que possible à La Gittaz. «L’idée de reprendre ce restaurant nous a toujours intéressé. Nous avions mis ça de côté», explique-t-elle, ajoutant qu’elle est toujours restée en contact avec le secteur, travaillant pour différents traiteurs et chez un chocolatier à Estavayer.

Toujours dans le même esprit

Isabelle Wyssbrod prendra donc, à partir du 5 juillet, les commandes du restaurant rénové, mais qui a conservé son caractère rustique. Pour ça, elle a dû suivre les cours de cafetiers-restaurants en vue de décrocher prochainement sa licence. De son côté, Christophe Wyssbrod conservera son activité d’administrateur des écoles dans la Broye fribourgeoise et viendra en appui le week-end: «Les petits boulots que j’ai fait quand j’étais petit, je les ferai désormais, adulte, comme commis. Mon épouse devient ma patronne et ma locataire, voilà qui est drôle, mais c’est surtout une belle histoire. Nous avions la crainte de nous couper de notre vie sociale très étoffée aussi bien à Sainte-Croix que dans la Broye, mais nos amis sont régulièrement venus nous voir sur le chantier et nous ne doutons pas que cela se poursuivra.»


Que mangera-t-on au Café de la Gittaz?

Pour ce qui est de l’orientation donnée à l’établissement, Isabelle Wyssbrod va mettre un point d’honneur à travailler des plats «maison» concoctés avec des produits locaux. «Les parents de Christophe ont eu beaucoup de succès avec les croûtes aux morilles dont nous avons hérité de la recette. Nous allons également reprendre la formule des buffets de chasse d’Alain et Marina qui attirait des clients de très loin, lors des mois d’octobre et novembre.»

«La plupart des produits seront achetés auprès de producteurs dans un rayon d’environ 10 kilomètres, assure Christophe. La majorité des chalets de la région étant axés mets de montagne, nous allons occuper un autre créneau et nous ferons des mets au fromage en hiver quand ils sont fermés. L’ancien tenancier avait une carte très étoffée avec des mets de brasserie qu’on trouve de moins en moins. Nous en reprendrons une partie seulement, pour pouvoir travailler avec des produits frais.»

Son épouse précise que «le futur chef a été formé à la cuisine traditionnelle et maîtrise bien ce type de mets qui viendront en suggestion de la semaine ou du week-end.»

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