L’Yverdonnois de 16 ans a participé au tournoi du Festival olympique de la jeunesse européenne (FOJE) avec l’équipe de Suisse M17 cette semaine.
Une cérémonie d’ouverture dans un stade plein, près d’un millier de sportifs et des matches à disputer face aux meilleures nations européennes. Louis Robin a vécu son premier grand évènement, cette semaine à Sarajevo. Le hockeyeur yverdonnois de tout juste 16 ans faisait partie de la sélection nationale M17 en lice au Festival olympique de la jeunesse européenne. «C’est une très belle expérience, assure le jeune homme, depuis la Bosnie-Herzégovine. Affronter des adversaires d’un tel niveau est inspirant.»
Sur la glace, rien n’a été facile pour les Suisses. Ils ont été battus 7-1 par la Russie, puis 3-0 par la République tchèque lors de la phase de poules. Enfin, hier, ils se sont à nouveau inclinés, cette fois 4-1, devant la Slovaquie, lors du match pour la 5e place. Jusqu’alors sélectionné avec les moins de 16 ans, Louis Robin a fait ses débuts avec les M17 de l’entraîneur Martin Höhener la semaine dernière, à l’occasion d’un tournoi de préparation disputé en Allemagne, avant que toute l’équipe ne se rende à Sarajevo. «J’étais plutôt habitué à gagner régulièrement avec les M16», glisse l’attaquant des novices élite de Zoug.
Soif d’apprendre
Joueur rapide et offensif, le Nord-Vaudois de poche a profité de cette semaine hors du commun pour apprendre un maximum. Non seulement auprès de ses coéquipiers, tous nés une année avant lui à l’exception de deux éléments, mais également au contact des adversaires. «J’ai pu aller observer les Russes à l’entraînement. J’ai été impressionné par leur discipline. Ils sont très sérieux dans leur façon de travailler. Un des points dont je vais m’inspirer.»
Cette équipe de Russie, justement, a dominé la Suisse dans tous les domaines. «Nos adversaires étaient meilleurs que nous dans toutes les situations, reconnaît Louis Robin. Ils sont plus grands, meilleurs dans les duels, plus rapides et, surtout, jouent soixante minutes sans le moindre relâchement.»
Même si les résultats n’ont pas été à la hauteur des espoirs de médaille de Louis Robin, le FOJE restera avant tout une excellente expérience pour l’international en formation.
Zoug est venu le recruter l’été dernier
Formé au HC Yverdon jusqu’en deuxième année des piccolos, Louis Robin a passé quatre ans au sein du mouvement juniors de Lausanne, avant de partir l’été dernier à Zoug, où le jeune attaquant s’est engagé pour cinq exercices. «Le club m’a fait une proposition. Je suis allé visiter l’académie et ça m’a beaucoup plu», raconte l’Yverdonnois, qui vit désormais dans une famille d’accueil.
Le système scolaire, la qualité des coaches et le travail avec les joueurs particulièrement individualisé sont autant d’arguments qui ont fait pencher la balance en faveur d’un départ en Suisse alémanique. «Je n’ai pas hésité, car je voulais vraiment aller à Zoug pour progresser», assure Louis Robin.
Contingenté avec les novices élite zougois, actuellement en tête du championnat national, l’ailier au sens du but aiguisé tourne à plus d’un point par match, étant par ailleurs utilisé dans toutes les situations, dans un effectif qu’il qualifie de très homogène. Elément important de son équipe, il a, par ailleurs, déjà endossé le maillot des juniors élite à onze reprises cette saison.
«J’aimerais jouer avec l’EVZ Academy (ndlr: l’équipe ferme du club zougois, qui évolue en Swiss League et sert de tremplin pour les jeunes ayant le potentiel d’évoluer ensuite avec la première équipe en National League) dès que j’atteindrai l’âge des juniors», ajoute l’international M17, sans cacher une certaine ambition.
