Clendy-Dessous – Les membres du collectif quartier libre ont officiellement été sommés de quitter immédiatement les bâtiments qu’ils occupent par le tribunal d’arrondissement du Nord vaudois. Ils espèrent continuer leur combat, au moins jusqu’à mardi prochain.
Un cap a été franchi dans l’affaire qui oppose les militants écologistes qui occupent des bâtiments à Clendy-Dessous et les propriétaires. Mardi dernier, les activistes ont reçu une lettre du tribunal d’arrondissement leur notifiant une mesure superprovisionnelle leur ordonnant de quitter les lieux. Les raisons évoquées: les occupants seraient un danger pour l’ordre du quartier. Dans le même temps, ils ont été convoqués à une audience, qui se tiendra mardi prochain. Cette dernière pourrait bien sonner le glas de l’occupation.
Les occupants sont néanmoins déterminés à rester dans le quartier yverdonnois au moins jusqu’à l’audience, malgré la demande de la juge de quitter immédiatement les lieux. Ils estiment peu probable qu’une évacuation soit réalisée si proche de leur rendez-vous avec la justice. Dans un communiqué, les militants réaffirment notamment la légitimité de leur action, indiquant que les « avancées démocratiques majeures de nos sociétés se sont faites grâce à de mouvements oppositionnels révolutionnaires ».
Le programme mis en place par le collectif quartier libre reste ainsi inchangé. Mais avec cette décision de justice, les soutiens continueront-ils à se rendre sur place? Réponse ces prochains jours.
