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La nouvelle perle de l’UC Yverdon

24 septembre 2020

Elisa Biolley, 15 ans, a été sélectionnée avec l’équipe nationale M17. Les prémices d’un avenir qui s’annonce radieux.

 

 

Une histoire de famille

Avec un papa responsable du mouvement juniors au sein de l’UC Yverdon et une grande sœur qui fait partie des piliers de la formation de Ligue nationale B, Elisa Biolley baigne dans un milieu propice à une belle carrière.

«Ma famille s’est beaucoup impliquée. Nos discussions tournent souvent autour de l’unihockey», apprécie la joueuse de l’équipe nationale M17.

L’Yverdonnoise n’avait que 9 ans quand elle a eu le déclic en suivant sa frangine Alison, aujourd’hui également coach des M21. «J’aimais beaucoup la voir jouer. C’est difficile à dire pourquoi j’ai accroché quand j’étais petite. Maintenant, j’apprécie particulièrement l’aspect compétitif de ce sport d’équipe», lance Elisa Biolley, elle qui pourrait dans un futur proche évoluer au côté de son aînée. «Je suis super fière d’Elisa. Sa sélection a tout de même été un petit événement pour le club. Tout le mouvement féminin est derrière elle», glisse Alison Biolley.

 

 

Une technique au-dessus du lot

Polyvalente, Elisa Biolley est capable d’évoluer tant au centre avec Yverdon en M21 qu’en défense avec les M17 de Berne, une équipe qu’elle a pu rejoindre grâce à une double licence en janvier de cette année.

«J’essaie de m’adapter au maximum à mes coéquipières. Je pense être capable d’être performante autant offensivement que défensivement», détaille la talentueuse nord-vaudoise.
Si elle évolue avec le club de la Cité thermale et en parallèle avec une formation d’outre-Sarine, c’est qu’elle est déterminée à progresser. «Je voulais essayer de jouer à un niveau plus élevé et voir un autre style de coaching. Ce n’est pas la même mentalité, les Bernois sont plus durs. Cela m’apporte toujours plus d’expérience.»

Réputée pour sa technique au-dessus de la moyenne et un excellent tir – sa grande sœur n’hésite pas à lui demander conseil –, Elisa Biolley estime pouvoir encore progresser sur le plan physique, et notamment au niveau de l’explosivité.

 

 

L’exemple Laura Marendaz

Il est rare qu’une joueuse de Suisse romande fasse son nid en équipe nationale. Le club d’Yverdon ne déroge pas à la règle. Elisa Biolley n’est que la deuxième unihockeyeuse de la Cité thermale à avoir l’honneur d’être appelée pour défendre les couleurs de son pays.

Elle suit les traces d’une certaine Laura Marendaz, figure marquante de l’unihockey nord-vaudois, et qui porte la tunique des Wizards de Berne-Berthoud en LNA depuis maintenant 8 ans. L’attaquante de Cheseaux-Noréaz reste encore à ce jour la seule Romande à avoir évolué au sein de l’équipe de Suisse en élite. «C’est sûr que Laura représente un exemple pour moi. Elle fait une très belle carrière. Je signe des deux mains si on me dit que je vais faire le même parcours», lâche, admirative, Elisa Biolley.

Pour l’heure, la jeune prodige évolue avec les M17 helvétiques. Elle se sent au même niveau que ses camarades de sélection et estime avoir toutes les cartes en main pour poursuivre sa progression.

 

 

Des rêves plein la tête

Actuellement au Gymnase d’Yverdon, la jeune unihockeyeuse de l’UCY s’astreint à trois entraînements hebdomadaires et espère pouvoir à l’avenir atteindre les sommets.

«Être sélectionnée avec la Suisse, c’était un peu mon rêve. Mon objectif principal est de continuer à évoluer avec l’équipe nationale et pourquoi pas un jour jouer en Ligue nationale A», explique-t-elle. Elisa Biolley a été appelée pour la première fois avec les cadres lors d’un rassemblement qui a eu lieu au début du mois de septembre. Elle a déjà eu l’occasion de revêtir le maillot rouge à croix blanche à l’occasion des rencontres face aux M16 masculins de Saint-Gall et aux M21 féminines de Dietikon. «Je me suis très bien sentie, l’ambiance est géniale.»

Née en 2005, la Nord-Vaudoise n’a pas encore l’âge légal pour pouvoir s’aligner en LNB avec l’équipe première d’Yverdon. Elle pourrait potentiellement rejoindre cette formation dès la saison 2021-2022, pour autant que son niveau le permette.

 

Photo: Jorge Fernandez

Florian Charlet