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La pluie pourrait sauver la baignade
Week-End de folie et de très grosses chaleur sur les plages de la région ici celle du camping des pins au VD8

La pluie pourrait sauver la baignade

5 août 2020 | Edition N°2765

Cyanobactéries - Grâce à la météo capricieuse de ces derniers jours, les autorités laissent transparaître une once d’optimisme quant aux possibilités de se baigner sans danger dans le lac.

Cette année aura définitivement repoussé les limites de la logique. Ce sont bien la pluie et les températures plus basses observées le week-end dernier et ce début de semaine qui pourraient permettre aux amateurs du lac de Neuchâtel de se baigner de nouveau sans crainte. C’est du moins ce qu’annonce le chimiste cantonal vaudois, Christian Richard. «Les conditions météorologiques permettront sans doute un retour à la normale», rassure-t-il. Pour rappel, la présence d’une cyanobactérie, soit une algue toxique, avait poussé le canton de Neuchâtel à fermer ses plages, alors que celui de Vaud déconseillait la baignade.

Entre les lignes, l’optimisme

Si, du côté neuchâtelois, on n’est pas aussi affirmatif que du versant vaudois du lac, entre les lignes, on comprend que les nuages devraient se dissiper. «On espère que la météo aura permis d’améliorer la situation, indique Yann Berger, chimiste cantonal neuchâtelois. Des dernières analyses sont réalisées pour écarter tout risque.»

Demeure une question: doit-on s’habituer à la présence de ces bactéries toxiques et aux recommandations de prudence, voire à la fermeture des plages, qui vont avec? «Il est trop tôt pour le dire», répond Yann Berger. Qui précise qu’un suivi sera effectué une fois la crise actuelle passée.


Pas de risque pour la consommation

Si l’eau potable yverdonnoise provient en partie du lac, la population ne doit pas craindre l’or bleu qui sort de ses robinets pour autant. «L’eau est de toute façon filtrée au chlore, précise Pierre Dessemontet, municipal chargé du Service des énergies. La présence de cette cyanobactérie n’a donc pas d’impact sur le processus.»

Massimo Greco