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La présidente  des Brandons rend son masque
Yverdon, 27 février 2019. Malika Aljani. © Michel Duperrex

La présidente des Brandons rend son masque

29 avril 2019 | Edition N°2487

Yverdon-les-Bains – Malika Ajlani vient de quitter le comité d’organisation de la fête carnavalesque.

Malika Ajlani a été choisie en décembre dernier pour redresser la barque des Brandons d’Yverdon qui prenait l’eau. Mais, après seulement quelques mois d’activité, la présidente du comité d’organisation a fini par jeter l’éponge en donnant sa démission, à la fin du mois de mars. Une affaire qui ne s’est pas ébruitée car la jeune femme, sur demande de la municipale de la Culture, Carmen Tanner, a repoussé son départ le temps de discuter de l’avenir de l’association. Mais hier, elle a annoncé qu’elle abandonnait le navire. «C’est à contrecœur que je pars, confie-t-elle. C’est une décision abrupte mais réfléchie.» Avant d’expliquer: «On avait de trop grandes différences de points de vue entre le comité d’organisation et moi. Et on n’arrivait plus à travailler ensemble.»

Selon la présidente sortante, cette «mésentente» était sous-jacente à son arrivée. «J’ai travaillé dans la gestion d’évènements et fait du bénévolat au sein d’associations caritatives, mais je ne suis pas issue du monde du carnaval, et je crois que cela n’a pas plu», lance Malika Ajlani. Du côté du comité d’organisation des Brandons d’Yverdon, on préfère s’abstenir de tout commentaire en attendant la prochaine rencontre avec la Ville, prévue à la mi-mai.

Une fête mise en stand-by

«On avait prévu un plan de sauvetage pour 2019, pour récupérer des sous et effacer nos ardoises (ndlr: plus de 35 000 francs), et un programme pour 2020, mais de nouveaux membres sont entrés au comité et ont voulu apporter leurs idées, confie Malika Ajlani. Là j’ai dit stop, car pour moi, quand on se fixe une ligne, on doit s’y tenir.» Ce à quoi Carmen Tanner tient à préciser: «Rien n’a été validé. On est encore dans une phase de travail. Sachant qu’il y avait des problèmes au sein du comité, nous avons mis le projet en stand-by. C’est une période charnière pour l’association et j’espère que ces tensions déboucheront sur des discussions constructives. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un réel attachement aux Brandons.»

Christelle Maillard