Les Etablissements pénitenciaires de la plaine de l’Orbe (EPO) dans le canton de Vaud ont été placé en quarantaine en raison de plusieurs cas de coronavirus détectés parmi le personnel et les détenus, a indiqué le canton vendredi. Cette mesure immédiate sera valable jusqu’au 22 décembre, date à laquelle une évaluation de la situation sera réalisée.
« En collaboration avec l’Office du médecin cantonal et le Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires du CHUV (SMPP), la direction du Service pénitentiaire met en place toute une série de nouvelles mesures pour contenir la diffusion du virus dans les établissements des EPO », écrit l’Etat de Vaud dans son communiqué.
A la suite de plusieurs cas positifs parmi les personnes détenues, dès fin novembre, des mesures de dépistages massifs successives ont été mises en œuvre en collaboration avec le SMPP pour chacun des sites des EPO, poursuite le communiqué. Elles ont permis d’identifier de nouvelles contaminations et de prendre des mesures d’isolement et de quarantaines strictes.
Ateliers, activités et visites affectés
Mais malgré ces précautions, l’évolution du virus n’est pas suffisamment contenue, constate le Service pénitentiaire. Des collaborateurs des EPO sont également touchés.
Parrallèlement à la quarantaine, des dépistages de l’ensemble des collaborateurs en contact avec les personnes seront effectués à intervalles réguliers par le SMPP. Durant cette période, tous les ateliers et activités non essentiels seront fermés, respectivement supprimés, indique le Service.
Les personnes détenues resteront en cellule toute la journée, hormis pour la promenade et la douche. Au vu de la quarantaine, les visites ordinaires sont également suspendues. En contrepartie, toutes les personnes détenues se verront proposer des mesures compensatoires, notamment des parloirs en visioconférence, détaille le canton.
