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La richesse de notre district à l’honneur
Georges Pury, dans son jardin personnel à Cheseaux-Noréaz. kévin ramirez

La richesse de notre district à l’honneur

4 novembre 2024 | Textes: Kévin Ramirez
Edition N°3823

Le paysagiste Georges Pury, dont les lecteurs de La Région se délectent des chroniques chaque semaine, nous invite à parcourir notre région et son histoire à travers Jura-Nord vaudois au fil de l’eau.

«Le district du Jura-Nord vaudois est le plus grand du canton de Vaud et le plus intéressant à mon avis, lance d’emblée Georges Pury. Il n’y a aucune autre région du canton qui soit aussi variée que celle-ci.»

En effet, pour ce paysagiste à la retraite qui a passé une bonne partie de sa vie dans le Nord vaudois, notre district est sans doute celui qui offre la plus grande diversité de paysages, ceux-ci pouvant à la fois être composés de lacs et de montagnes ainsi que d’une riche végétation. Avec Jura-Nord vaudois au fil de l’eau, l’auteur propose un tour d’horizon de notre région à travers les multiples photographies récoltées au fil des années. Un projet qui s’inscrit en continuité de ses précédentes publications, Les plus beaux arbres d’Yverdon-les-Bains (2020) et Les plus beaux ensembles paysagers d’Yverdon-les-Bains (2021).

Une première partie de l’ouvrage se concentre sur le parcours des différents noyaux urbains, explicitant le développement urbain de notre région et distillant d’intéressantes anecdotes marquant sa spécificité. Ainsi, nous apprenons que c’est à Yverdon, au milieu du XXe siècle, que sont mis en circulation les premiers bus électriques de Suisse. C’est encore la Cité thermale qui détient le record du viaduc autoroutier le plus long de Suisse, alors que celui d’Yvonand est le plus haut.

La seconde partie de l’ouvrage, quant à elle, est consacrée aux arbres de la région, composée d’une sélection d’articles que Georges Pury a rédigés dans La Région depuis août 2021. L’occasion pour l’auteur de souligner l’importance de la végétation et surtout des arbres à l’heure de la densification, alors que cette dernière peut conduire à un appauvrissement de la végétation.

«Densifier avec qualité, c’est difficile», partage le paysagiste qui peine à déceler la qualité dans les projets de développement depuis les années 1980. C’est en effet dès cette décennie qu’a commencé la crise immobilière lors de laquelle les paysagistes ont été relégués au second plan, alors que les arbres sont essentiels, en particulier dans le contexte actuel de réchauffement climatique.

«Jura-Nord vaudois au fil de l’eau», paru en juillet 2024, éditions Château & Attinger, Orbe.