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La SIC a fêté ses 125 ans
La délégation municipale yverdonnoise pose devant le photomaton: François Armada, Carmen Tanner, Pierre Dessemontet, Brenda Tuosto et Christian Weiler.

La SIC a fêté ses 125 ans

15 octobre 2024 | Texte et photos: I. Ro.
Edition N°3809

L’optimisme reste de mise malgré la période morose que vit le commerce.

Fondée en 1899 pour soutenir le commerce de la région, la Société industrielle et commerciale (SIC) d’Yverdon, Grandson et environs a fêté ses 125 ans d’existence jeudi dernier à La Marive, devant plusieurs dizaines de convives, une forte délégation municipale et la conseillère d’Etat Isabelle Moret, en charge, notamment, de l’Économie.

«La SIC a toujours été bien plus qu’une association, c’est un réseau d’entrepreneurs qui se soutiennent, qui a aidé des commerçants de toute taille à grandir et à se développer», a souligné la représentante de l’Etat.

Isabelle Moret a évoqué les huit pôles d’innovation du canton de Vaud, dont Y-Parc, et relevé l’engagement et la capacité à innover des partenaires: «Continuez à collaborer, à innover et à croire à ce que vous faites!»

Fonds pour la proximité

Et d’ajouter que plus de quarante projets développés dans la région bénéficient d’aides de l’Etat, comme le développement durable et le tourisme régional. De plus, a-t-elle annoncé, un appel à projets va être lancé pour des objets s’inscrivant dans la transition énergétique, mais aussi, l’an prochain, dans l’économie de proximité.

Et d’insister sur ce point, à l’heure où les commerces en général, mais en particulier ceux du centre-ville, subissent de plein fouet la concurrence des plateformes sur internet: «Les commerces de proximité ont quelque chose d’irremplaçable, cette relation avec les clients, comme les cafés.»

La Municipalité à deux voix

Dans un duo inédit, la vice-syndique Carmen Tanner et le municipal Christian Weiler ont rappelé que la SIC «est l’interlocuteur privilégié de la Ville et de ses autorités». Dans le contexte actuel, les deux partenaires se doivent de chercher des chemins, ont plaidé les élus. «Nous avons beaucoup de pistes à explorer ensemble», a ajouté le municipal de la Police, sans hésiter «à confronter les idées et à débattre». Et de relever qu’un «dialogue franc et direct est bien installé», en annonçant une étude en partenariat avec la HEIG-VD.

Avant de conclure, en s’adressant à ceux qui y voient une partie du problème du commerce du centre-ville: «Nous n’avons jamais fermé les yeux sur les problèmes de dépendance, nous devons mieux communiquer.»

En ouverture de soirée, Pierre-André Michoud, président de la SIC, a rappelé que l’association a toujours œuvré en faveur de l’économie et de l’attractivité de la région.

Aujourd’hui, de nouveaux défis se profilent: la transformation numérique, les impératifs écologiques, les enjeux de mobilité. Il est nécessaire de moderniser les infrastructures. Plus que des difficultés, le président de la SIC y voit «des opportunités pour se réinventer et prospérer».

Et de conclure en incitant l’assemblée à faire preuve d’optimisme pour une ville de vie, de travail et de création de valeur.