Bonvillars s’est extirpé avec brio du piège que lui tendait son opposition avec Yvonand IB vendredi, dans un duel de mal classés (4-1).
Dimitri Heller porte un peu toutes les casquettes au sein du club d’Étoile Bonvillars. À la fois vice-président, joueur de champ et porteur du brassard de capitaine, le numéro 5 bonvillarois prend chacun de ses rôles très à cœur.
Il était d’ailleurs le dernier à quitter la pelouse du terrain de la Cour, vendredi, après la victoire de son équipe 4-1 contre Yvonand IB. «Les lumières vont s’éteindre, il faut qu’on file», souriait-il, en partant chercher le dernier poteau de corner avant de le ranger dans le local matériel.
Il y a neuf ans, Dimitri Heller a choisi de revenir dans «son» club pour l’aider à grimper en 4e ligue, son échelon actuel. «J’ai un peu joué en 2e ligue auparavant, mais honnêtement, j’avais de la peine à m’y retrouver. Entre les trois séances d’entraînement hebdomadaires et les déplacements, j’en ai rapidement eu ras le bol.»
À Bonvillars, l’ancien joueur du FC Donneloye a retrouvé les sensations qui lui avaient tant manqué et, surtout, une atmosphère qui lui ressemble parfaitement: «Le plus important ici, c’est l’état d’esprit. On met le plaisir en priorité, tout en essayant de porter nos valeurs sur le terrain.»
L’ADN qui fait défaut
D’ailleurs, cette identité, Dimitri Heller admet que sa formation l’a éparpillée en chemin au cours des saisons écoulées: «Longtemps, on a été les outsiders en championnat, capables de réaliser de bons résultats contre des équipes du haut de classement. Maintenant c’est différent, on lutte saison après saison pour notre maintien, et ça devient usant à la longue.»
Mais le joueur de 29 ans s’est fait une promesse pour cette deuxième partie d’exercice: «Je ne veux pas revivre le calvaire de l’an passé, où on s’était sauvés à l’avant-dernière journée. Grâce à ce succès, on va pouvoir respirer un peu mieux.»