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La Ville veut l’ancien Arsenal

21 mars 2012

La Municipalité est enfin parvenue à un accord avec l’Etat de Vaud. Elle propose au Conseil communal d’acquérir la parcelle pour un montant d’un peu moins de 3,4 millions de francs.

La Ville d’Yverdon-les-Bains est parvenue à un compromis avec le Canton. Elle a l’opportunité de mettre la main sur une parcelle bien placée.

Au terme d’un mano à mano qui a duré une bonne dizaine d’années, la Ville d’Yverdon-les-Bains est parvenue à s’entendre avec l’Etat de Vaud. Le Canton est prêt à céder la parcelle de l’ancien Arsenal pour le prix de 3,35 millions de francs. Avec les frais, c’est un montant de 3,39 millions de francs que demande à la Municipalité au Conseil communal pour acquérir cette parcelle, considérée comme «stratégique» dans le cadre du projet Gare-Lac. Un centre scolaire, ainsi que des nouveaux locaux pour le Service de défense incendie et de secours, pourraient y être construits.

Dans son rapport au Conseil communal, la Municipalité relève que l’idée émise dans le passé, consistant dans l’utilisation des bâtiments existants pour l’organisation de lotos et d’activités de la SIC -le Comptoir du Nord vaudois et d’autres manifestations y ont été organisés à plusieurs reprises- est abandonnée: «Cette affectation ne répond plus aux enjeux identifiés pour ce secteur par le Canton et la Ville.»

Une réserve foncière

La Ville d’Yverdon-les-Bains a donc l’opportunité d’acquérir une parcelle d’un peu plus d’un hectare au terme d’années de négociations marquées par de nombreux silences. Il faut dire qu’au départ le Canton en voulait deux millions de francs de plus.

Expertises à l’appui, les deux parties ont malgré tout eu de la peine à trouver un accord sur le prix de vente. L’amélioration des finances cantonales, mais aussi le fait que le Canton ne savait pas quoi faire de bâtiments vêtustes, ont fini par favoriser le compromis.

La Ville a ainsi l’opportunité de s’assurer la maîtrise d’un emplacement stratégique, dont la mise en valeur dépendra de l’avance du projet d’agglomération (AggloY) et du projet Gare-Lac, qui devrait consacrer le développement de la ville au nord de la ligne de chemin de fer. Pour le moment, les bâtiments conserveront la même utilisation, avec «un entretien minimal».

Rédaction