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L’athlétisme, ce sport d’équipe

20 avril 2018 | Edition N°2230

Une jolie délégation de l’USY s’est rendue au sud de la France pour préparer la saison. Un camp qui a permis de resserrer les liens au sein du groupe.

L’athlétisme est un sport individuel qui peut se préparer en équipe. C’est là le message qu’ont voulu faire passer les entraîneurs Nadia Messeiller, Alexandre Paroz et Nicolas Verraires à Nice. Vingt-six jeunes athlètes de l’Union sportive yverdonnoise et de la FSG La Sarraz (la société a rejoint l’entente COA Broye Nord vaudois) se sont rendus au sud de la France, durant les vacances de Pâques, afin de peaufiner leur préparation avant la reprise des compétitions.

Le sens de la démarche a semble-t-il été bien compris, si on en croit le témoignage de Kasper Turlik: «Se retrouver en groupe, en plus avec de nouveaux athlètes, permet de s’enrichir, soutient le coureur de 17 ans, spécialiste du 400m, arrivé à l’USY il y a une année. C’était un bon début de relations entre clubs.»

Alors que la saison s’annonce, Nicolas Verraires, en charge des M18 et des plus grands au sein du club yverdonnois, mise beaucoup sur les compétitions par équipes et les relais. «C’est ainsi que se construit un groupe», assure-t-il, s’appuyant sur son expérience. Et plus le groupe sera soudé et concurrentiel, plus les individualités évolueront.

L’équipe de la COA Broye Nord vaudois aura de sacrés atouts à faire valoir cette saison en interclubs, avec des éléments comme Loïc Gasch (hauteur), Timo Roth (800m), Pascal Mancini et Gaëtan Carusone (sprinters) chez les hommes, qui viseront la montée en LNB. C’est pas mal non plus chez les dames, qui chercheront à rejoindre la LNC, emmenées par Elodie Jakob (heptathlon), Fiona Héritier (demi-fond), Auriane Aubry (lancers), Sophie Paroz et Célia Roth (sprinteuses).

«Pour la plupart, l’objectif principal demeure les Championnats de Suisse individuels, tempère l’entraîneur yverdonnois. Par conséquent, le pique de forme ne sera pas pour tout de suite.»

Le salut de Lulu Favre

A Nice, sur «les installations à Lucien Favre» – la délégation a pu échanger quelques mots avec l’entraîneur du club de foot de la Côte d’Azur, tout content de croiser des Vaudois –, les athlètes ont profité de conditions idéales, avec des infrastructures hyper complètes, pour poursuivre leur développement tout en tissant des liens. Pour la plupart, il s’agissait d’une première expérience du genre et avec autant de charge de travail. «On était encore dans une phase de volume, avec des séances limite lactiques», explique Nicolas Verraires.

«Les efforts étaient intenses, relève Sophie Paroz (17 ans), l’un des plus sûrs espoirs de l’USY Athlétisme. Mais c’est dans ces moments qu’on progresse vraiment. Quand il faut se faire violence, se concentrer intensément.» Des instants toujours plus faciles à passer à plusieurs.

Manuel Gremion