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Laurent Wolf aux platines du Living Room

16 décembre 2009

Le club yverdonnois a été rouvert il y a une année. Il met le paquet demain soir avec le DJ français à l’affiche.

Demain, le Living Room yverdonnois fera salle comble.

Demain, le Living Room yverdonnois fera salle comble.

Il y a l’anniversaire d’Isabelle Bercoli, la propriétaire du club, celui du DJ résident, Philippe Kaempf et celui du Living Room qui, ce mois-ci, fête sa première année depuis sa réouverture. Un triple événement qui valait bien la présence de Laurent Wolf (photo ci-dessous), le producteur des tubes No stress ou Wash my world, et que les Vaudois ont notamment pu voir au Mad de Lausanne cette année: une affiche digne des plus grands clubs!

Et qui veut voir le «loup»? «C’est la folie, je n’imaginais pas à ce point un jeudi soir», se réjouit Isabelle Bercoli, qui organise des prélocations pour la soirée avec Laurent Wolf. Le Living Room fera le plein pour le DJ français. Et peut-être aussi le lendemain avec la venue de Sir Colin, l’un des ou le DJ suisse le plus populaire.

Mais durant cette première année, tout n’a pas été facile. «A Yverdon, les gens peinent parfois à comprendre qu’il faut payer 15 ou 20 francs, car je ne mets pas n’importe qui derrière les platines. Mais je veux offrir aux gens de la région une vraie adresse clubbing, sans qu’ils aient besoin de trop se déplacer, explique la propriétaire. Mais il est clair qu’avec des DJs qui coûtent très cher, je dois y aller piano.»

C’est notamment difficile les jeudis et vendredis soirs (et encore plus depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics), alors que le samedi marche fort. Star américaine des platines, Ian Carey avait fait un passage devant un salle bien vide dans l’établissement nord-vaudois. «Les gens dansent sur certaines musiques toute l’année, mais ils ne savent pas qui est derrière.» La culture électronique des Nord-Vaudois est encore à développer. Puis, il y a la concurrence inévitable de Lausanne. «Normal. Le Mad est la référence. On ne peut pas régater», estime Isabelle Bercoli. Si tout n’a pas été simple, «dieu merci, on s’en sort. Avec un an d’expérience, je sais que les jeudis et vendredis seront consacrés à des soirées à thème ou tous styles, tout en restant clubbing», assure-t-elle.

Et demain, avec Laurent Wolf pour mettre le feu au Living Room, cela promet l’Explosion in the club.

Manuel Gremion