Le brillant futur de Nova Jazz

Le festival yverdonnois s’est terminé dimanche après trois jours de concerts. Son avenir s’avère radieux, grâce notamment à une nouvelle convention avec la Ville d’Yverdon-les-Bains.

La partie officielle en ouverture de l’édition 2025 de Nova Jazz avait à peine commencé que les bonnes nouvelles concernant l’avenir du festival affluaient déjà. Et plutôt trois fois qu’une. Le directeur André Hahne a d’abord annoncé que la convention avec la Ville d’Yverdon-les-Bains avait été renouvelée pour trois ans. Il a ensuite appelé de ses vœux qu’une salle dédiée au jazz soit ouverte dans la Cité thermale et il a terminé son triptyque positif en annonçant que le festival se déclinerait également en été, sur trois jours, dans le cadre de La Dérivée.

La clé de voûte de la pérennisation de Nova Jazz réside assurément dans le soutien indéfectible des autorités yverdonnoises. Dans la nouvelle convention qui couvre les années 2025, 2026 et 2027, deux aspects ont changé. Tout d’abord, la Ville a augmenté les subventions de 33%, soit de 30 000 à 40 000 francs, en plus d’apports en nature liés à la collaboration avec les salles yverdonnoises existantes (TBB, Echandole, etc.).

Cette collaboration permet de gagner en qualité avec des infrastructures pérennes, un accueil des artistes et une communication bien rodée. D’autre part, le Service de la culture s’investira, en commun avec les responsables du festival, pour tenter de trouver une salle dédiée au jazz à Yverdon-les-Bains.

«Le festival a grandi et l’on observe une augmentation du volume, tant sur le plan des partenariats externes que de la fréquentation, explique Raphaël Kummer, le chef du Service de la culture. Nous sommes la principale source de subventions du festival Nova Jazz et il nous a semblé opportun de donner un signe vers l’extérieur en concluant cette nouvelle convention.»