Logo

Le bruit du trafic autoroutier mesuré

14 mai 2018 | Edition N°2245

L’Office fédérale des routes procède actuellement à des mesures pour établir une carte des nuisances.

Le secteur de l’autoroute A1, entre Yverdon-les-Bains et Lausanne, est l’un des plus surchargés du pays aux heures de pointe. Le grand chantier d’aménagement de la bande d’arrêt d’urgence (BDU) entre les jonctions de Cossonay et Villars-Sainte-Croix a débuté et va se poursuivre durant de nombreux mois. Les ralentissements provoqués contribuent à augmenter le bruit. L’Office fédéral des routes  (OFROU) procède à des mesures, près de Chavornay.

Même si les deux pistes ont été maintenues par un réaménagement – la vitesse est limitée à 80 km/h dans le secteur concerné – le trafic s’y écoule plus lentement et, à l’arrière, les ralentissements se forment plus vite et sont plus nombreux.

A la jonction des autoroutes A9b et A1, dans l’échangeur d’Essert-Pittet, le trafic, déjà ralenti aux heures de pointe, pourrait l’être plus encore par les effets du chantier ouvert plus avant.

«Ces mesures ont pour but d’établir une carte du bruit, et en particulier la corrélation entre le trafic et le bruit», explique Olivier Floc’hic, porte-parole de l’OFROU.

Ces enregistrements devraient permettre de valider des modèles, qui pourraient ensuite être développés et appliqués dans la préparation d’autres projets. «Ces mesures doivent être faites lorsqu’il y a des conditions météorologiques favorables, soit par beau temps et sans vent, cela afin que les enregistrements soient valables», relève le porte-parole de l’OFROU.

Isidore Raposo