Le budget crèche double pour Noël

Yverdon-les-Bains – L’Association yverdonnoise pour l’accueil de la petite enfance change son système. Les parents paieront deux factures au mois de décembre.

Les parents dont les enfants sont à la garderie Les Goélands devront payer deux fois la facture.

Une lettre a fait perdre le sourire à de nombreux parents. Les quatre garderies de l’Association yverdonnoise pour l’accueil de la petite enfance (AYAPE) ont annoncé, au début du mois, qu’un nouveau système de facturation sera mis en place. Certaines familles auront de la peine à respecter le budget du mois de décembre.

Dès le début de l’année prochaine, les factures devront, en effet, être réglées à l’avance, soit le 1er de chaque mois. Par conséquent, les familles ayant inscrit leurs enfants au Lapin Bleu, au P’tit Phare, à Tom Pouce et aux Goélands devront s’acquitter de deux factures au mois de décembre: celle pour l’accueil durant le mois de décembre et celle pour le mois de janvier.

«Nous appliquons le règlement communal, qui précise depuis longtemps que la facturation des prestations s’effectue d’avance», explique le directeur administratif de l’AYAPE, Silvain Chapuis. Après réflexion, l’association a décidé de changer de système et de rejoindre celui utilisé pour les loyers ou les assurances. «Il permet d’améliorer la gestion du contentieux en anticipant. Nous gagnons ainsi trente jours en cas de problème de paiement», ajoute le directeur. Bien qu’il n’a pas à gérer un contentieux faramineux, Silvain Chapuis constate que le nombre de paiements en retard va en augmentant. «Et, de l’autre côté, nous avons des salaires à payer, il faut être juste des deux côtés.»

Conscient des problèmes financiers que ce changement peut engendrer, le directeur administratif entend laisser sa porte ouverte. «Comme indiqué dans la lettre, en cas de difficultés, nous pouvons convenir d’un échelonnement des paiements. Nous sommes compréhensifs et faisons preuve d’une certaine souplesse lorsque le dialogue est établi », lance le directeur, qui a reçu une dizaine de familles et qui s’attend à en rencontrer davantage. «C’est une étape à passer et nous ferons en sorte que cela soit possible pour toutes les familles», conclut Silvain Chapuis.