Bâle et Xherdan Shaqiri n’ont fait qu’une bouchée d’un bien pâle Yverdon Sport lundi au Parc Saint-Jacques (5-0).
D’une formation en confiance, Yverdon Sport est redevenu, en l’espace de quelques semaines, l’équipe qui se cherchait durant l’hiver, et qui, sans trouver de solutions à ses lacunes, s’enfonçait inexorablement dans les profondeurs du classement de Super League.
À Bâle hier, les hommes de Paolo Tramezzani ont pu mesurer l’écart abyssal qui les sépare à l’heure actuelle du meilleur onze du pays. C’est bien simple, au Parc Saint-Jacques, Paul Bernardoni et ses coéquipiers n’ont pas eu voix au chapitre, giflés 5-0.
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Certes, les attentes placées en ce déplacement en terres rhénanes d’un point de vue comptable n’étaient pas exagérées, surtout au vu de la copie rendue par YS lors de son dernier match perdu face à GC. Mais dans l’immensité du plus grand stade de Suisse, les Nord-Vaudois ont, en plus de s’être montrés orphelins de l’état d’esprit qui les caractérisait il y a peu de temps encore, fait preuve d’une friabilité préoccupante, à deux semaines de démarrer le tour de relégation.
Plus que le résultat en lui-même, contre un FC Bâle infiniment supérieur et à qui tout a réussi, ou presque, c’est la manière dont les pensionnaires du Stade municipal ont rendu les armes qui interpelle.
Le classement au soir de la 33e journée a ainsi rendu une vérité que seuls Moussa Baradji et ses coéquipiers auront le pouvoir de démentir. Car seuls trois points séparent désormais YS, virtuellement barragiste, de la dernière place occupée par Winterthour, synonyme de relégation directe et dont le spectre plane, plus que jamais.
