Le «Central Park d’Orbe» est ouvert

Le parc public Saint-Claude a été inauguré vendredi dernier, au coeur de la ville.

Le parc de 12 000 m2 vu du Temple. Le nouveau poumon au coeur du centre-ville.

«New York a son Central Park, Londres son Hyde Park et, à présent, Orbe son Parc Saint-Claude!» Les premiers mots du syndic, à l’heure d’inaugurer les lieux, ne manquaient pas de toupet et d’humour, aussi. Ce d’autant plus que le municipal Henri Germond n’avait pu s’empêcher d’accueillir «Claude Recordon… dans le Parc Saint-Claude»! «Je ne revendique pas le titre de saint», avait rétorqué son vis-à-vis, tout sourire.

Ainsi, c’est le soleil qui a accueilli, vendredi soir, plusieurs centaines d’Urbigènes venus découvrir leur nouvel espace vert, ce «poumon au coeur de la ville» de quelque 12 000 m2. Une parcelle qui avait été acquise par la Commune il y a quelques années pour 300 000 francs seulement! Par la création de ce site, le syndic a ainsi insisté sur ce statut intermédiaire de la Cité aux deux poissons, «ville à la campagne, campagne à la ville».

Histoire et modernité

Car c’est bien d’un clos «miraculeusement préservé de l’urbanisation», dont Olivier Lasserre, de Paysagestion S. A., bureau en charge de l’aménagement du parc public, a parlé. Le municipal Henri Germond a, lui, souligné le désir, à l’heure d’imaginer les plans, de «faire cohabiter l’histoire avec la modernité», rappelant qu’Orbe avait été la plus grande commune viticole du canton. Ainsi, 2500 m2 de vignes, dont s’occupera Maryline Lavenex, d’Arnex, recouvrent les pentes les plus abruptes du nouveau parc. Des arbres fruitiers donneront un peu d’ombre avec le temps.

Un parc dans lequel se trouvents des places de jeu (terrain de foot synthétique grillagé, tables de ping-pong, terrain de pétanque et jeux pour les enfants) et espaces de détente, avec, notamment, des tables de pique-nique. Et puis, l’extrémité en forme d’amphithéâtre pourrait permettre d’accueillir des spectacles ou animations. Le tout, autour de la nouvelle garderie, inaugurée à fin 2011.

Si les enfants du quartier se sont déjà approprié les espaces de jeu, reste à tous les Urbigènes à faire de même avec le reste de ce bijou.