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Le ciel leur est tombé sur la tête
Tanja Bodenmann et les Yverdonnoises ont laissé échapper la victoire dans le dernier quart d’heure, dimanche contre Schlieren. mASSIMO aSSUTI

Le ciel leur est tombé sur la tête

12 mai 2025 | Texte: Lucas Panchaud
Edition N°3941

YS Féminin a perdu les pédales en fin de match, dimanche, pour finalement s’incliner contre toute attente face à Schlieren (1-2).

La défaite d’YS Féminin contre Schlieren, dimanche au Stade municipal (1-2), a eu quelque chose de paranormal, voire de surréaliste, tant les protégées d’Arnaud Vialatte avaient donné l’impression de maîtriser leur sujet avant de sombrer en fin de match.

Une victoire face aux Zurichoises aurait permis aux Nord-Vaudoises d’aborder la dernière rencontre, samedi qui vient à Thoune, avec un coussin de sécurité confortable sur Rapperswil, qui avait tenu en échec les Bernoises, samedi.

«C’était notre plan de match, monopoliser le ballon, rester patients et tenter de soigner au maximum la différence de buts», confirmait d’ailleurs Hassan Bala, assistant d’Arnaud Vialatte, au sortir de la rencontre.

Scénario catastrophe

Mais tout ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu. Après un premier acte timide, mais encourageant, les joueuses de la Cité thermale ont finalement pris les devants après le thé par Ilona Guede, bien servie par Kaia Grande, entrée en jeu à la mi-temps.

Le plus dur semblait alors avoir été fait. Alors, lorsque Maeva Sogan, sur son premier ballon, et Ilona Guede ont, en l’espace de trois minutes, touché deux fois  les montants de la portière Annina Eigenman, on a pensé que Chloé Le Franc et ses coéquipières étaient sur le point de se mettre à l’abri.

Mais c’est au contraire Schlieren qui, sans s’être procuré de réelle chance de but avant cet instant, allait égaliser, Stephanie Rochat profitant d’une mésentente dans l’arrière-garde yverdonnoise pour aller marquer dans le but laissé vide par Gilliane Roch (78e). Pire, dans les arrêts de jeu, Elise Boccali allait, bien malgré elle, précipiter la défaite des siennes, en catapultant un long ballon anodin dans ses propres filets.

Dos au mur

L’amertume était lisible sur tous les visages après le coup de sifflet final. Mais YSF n’a pas le temps de se lamenter: tout autre résultat qu’une victoire dans l’Oberland bernois, lors de l’ultime journée, serait synonyme de saison supplémentaire en LNB.