Yvonand – Le centre soutenu par Asha Bengal a été ravagé.
«Après la crise du Covid, il ne manquait plus que ça! Ce n’est vraiment pas une bonne année!» Touché, mais pas abattu, Fabian Meylan, l’âme de l’association Asha Bengal, ne peut que constater le désastre par images interposées. Le cyclone qui a ravagé le golfe du Bengale dans la nuit de mercredi à jeudi a mis à mal l’école et centre de réadaptation de Paras Padma, non loin de Calcutta, l’un des trois centres soutenus par les bénévoles d’Yvonand, qui accueille septante enfants, dont trente en internat.
Les images envoyées à Fabian Meylan par les responsables du centre sont tout simplement impressionnantes. On y voit le cyclone emporter l’un des grands arbres situés dans la cour de l’école. Dans sa chute, il a arraché une bonne partie des dalles de la cour.
Des pans entiers de la toiture ont été emportés et de nombreux vitrages ont été brisés par la tempête. Fort heureusement, il n’y a pas de blessé à déplorer.
Reconstruire vite
«J’ai pris contact avec eux vendredi. Ils vont s’en remettre, mais il faut faire vite. Car la mousson, avec ses fortes pluies, arrive dans moins de trois semaines et il n’est pas imaginable de laisser le bâtiment en l’état», explique l’orthopédiste d’Yvonand.
«Selon un responsable du centre, ils n’avaient pas connu un tel cyclone depuis vingt ans», explique le Tapa-Sabllia.
Soirée de soutien retardée
Les dons et le brunch organisé avec le concours du chef Franck Giovannini ont permis à Asha Bengal de couvrir le tiers du budget annuel du centre. Mais là, il va falloir consentir un effort. Raison pour laquelle les dons sont les bienvenus.
En effet, Fabian Meylan et les bénévoles de l’association projetaient d’organiser un dîner-spectacle avec un humoriste. Mais les mesures Covid ont tout bloqué.
«On ne sait pas quand ces mesures seront levées. Et puis, il faudra encore que les gens n’aient pas peur de venir dans une grande salle. Dès qu’on pourra, on ira de l’avant», explique l’animateur de l’association. Et de conclure: «Ici, on a de la chance. Car en Inde, le confinement c’est la cata!»