Yverdon II s’est imposé dans le derby face à Yvonand, vendredi aux Isles. Une victoire appréciée qui permet de poursuivre la série gagnante de l’USY.
«L’année dernière, Yvonand nous avait battus chez nous, on avait donc à cœur de prendre notre revanche.» Coach d’Yverdon II pour ce match, l’équipe fonctionnant depuis deux ans sans entraîneur attitré, Loris Otu Onana était satisfait de la performance de vendredi. Pour cause: si la formation de la Cité thermale a encore de quoi s’améliorer, elle s’est largement imposée avec 30 points de plus que les Tapa-Sabllia. La victoire représente plus qu’une simple revanche pour l’USY, qui n’a pas encore perdu en trois matches disputés depuis le début de la saison, à la mi-septembre.
Le succès de vendredi, Loris Otu Onana avait d’ailleurs toutes les raisons de l’espérer. «Je pense qu’on a vraiment amélioré l’effectif avec de nouveaux joueurs, il est par conséquent normal qu’on gagne», témoignait-il. Ces nouveaux éléments sont en effet pour la plupart des vétérans, descendus de ligues supérieures, qui permettent non seulement de remonter le niveau global, mais aussi de faire passer presque inaperçue l’absence d’anciens joueurs, partis à la fin de la dernière saison.
Il ne s’agit toutefois pas de l’unique avantage de ces renforts, puisqu’ils pourraient également permettre à Yverdon II d’atteindre avec plus d’aisance son objectif de la saison: une montée en 2e ligue. Déjà bien classés en 3e ligue l’an dernier, les basketteurs de l’USY rêvent de plus, et ne craignent pas de viser la victoire à chaque match, quelles que soient les améliorations restant encore à mettre en place.
Le groupe possède par ailleurs de beaux atouts, qui lui ont permis de dominer physiquement Yvonand lors de la rencontre de vendredi. Et si les Yverdonnois ont un objectif de victoire en tête, ils ont aussi conscience que leur sport doit rester un plaisir. Un point particulièrement important pour les vétérans, qui ont quitté les ligues supérieures en raison d’un engagement trop chronophage. «Il faut que tout le monde y trouve son compte, ait du temps de jeu, et puisse s’amuser», concluait Loris Otu Onana.