Le coup d’envoi du Giron du Nord 2022 a été donné hier à 16h00, et à 16h01, les premiers curieux débarquaient sur la déjà mythique passerelle pour découvrir ce lieu de fête incroyable.
L’horloge venait tout juste d’indiquer 16h, hier, et les premiers visiteurs étaient déjà sur la ligne de départ de la passerelle menant au Giron du Nord, à Chavornay. «C’est magnifique! lâche Thérèse Porret, qui a tout de suite eu le réflexe de faire un selfie avec ses amies depuis le haut des marches pour profiter d’une vue imprenable sur l’immense place de fête. Il est 16h01, et on est déjà là!» Et Mireille Moccand d’ajouter: «Cette entrée est grandiose!»
La petite équipe est ravie de pouvoir enfin découvrir ce haut lieu de la culture estivale nord-vaudoise et de profiter d’un moment de répit avant de devoir enfiler le fameux t-shirt d’athlète décerné à tous les bénévoles.
Premier arrêt pour ces fidèles adeptes du Giron: la tonnelle, évidemment. Comme tous les autres visiteurs d’ailleurs, puisque c’était le seul bar ouvert à ce moment-là. Mais à force de poser pour des photos, la bande d’amis s’est fait devancer par Jennifer Cotting et Valérie Lavanchy. «Comment elle est cette bière? Très bonne! Mais le verre colle un peu parce que ça a débordé, témoigne la première citée. Comme on répétait juste avant pour La Revue, on s’est dit qu’on n’allait quand même pas rentrer à la maison sans avoir inauguré la tonnelle!» Ces deux Chavornaysannes, anciennes membres de la Jeunesse locale, sont fières et admiratives devant le travail accompli par la nouvelle génération. «C’est une place de fête magnifique et à taille humaine», poursuit Jennifer Cotting.
Un petit peu plus loin, on sert des sirops à deux demoiselles, Lucie (3 ans et demi) et Eline (4 ans), certainement les plus jeunes consommatrices du site à 16h. «On a presque fait toutes les ouvertures de tonnelles des Girons cette année, sourit Yvan Becker, de Bioley-Orjulaz, venu avec ses enfants et ceux de son amie de la Jeunesse d’Eclépens, Laetitia Reymond. C’est devenu un peu notre tradition depuis qu’on a les petits, car on peut venir les mercredis après-midi, mais plus vraiment le soir.»
D’autres enfants, un brin plus âgés, seront bel et bien de la partie en soirée. «Ce soir, je vais revenir avec mon gamin de 8 ans et mon père de 83 ans et ils se réjouissent. A chaque fois, on est contents que le Giron recommence. C’est dans nos gênes, confie le député de Rances, Patrick Simonin qui, comme d’habitude, a tenu à venir en avant-première pour retrouver ses amis.
Ces premières réactions interpellent déjà le président du comité d’organisation, Pierre Porret, qui peut gentiment relâcher la pression: «Ça fait du bien! Après 120 jours de construction, soit environ 600 heures de travail pour chacun de nos quarante membres, on y est, enfin!» Mais dans sa radio, les premiers petits réglages se font déjà entendre… Comme le fait qu’il n’y ait pas d’ouvre-bouteille sous la tonnelle! «Ils sont dans une caisse de l’autre côté», tempère-t-il d’un air tout à fait serein. Des adaptations, il sait qu’il devra en faire. Car tout comme le thème du Giron, c’est du sport que d’organiser un tel événement!
Le premier karaoké
Après avoir entendu les directives et servi les premières boissons, les bénévoles de la tonnelle ont commencé à se détendre. Et lorsque Robbie Williams s’est mis à chanter I just wanna feel real love, dans les haut-parleurs, ils ont lancé le premier karaoké improvisé du Giron. La fête était lancée!
Les premiers jeux
Si les adultes ont commencé par inaugurer la tonnelle, les enfants, eux, ont préféré se mettre à courir dans les copeaux de bois, à l’image de Lucie et Eline, de Bioley-Orjulaz.
La première réaction
«Splendide!» lâche Nathalie Blumenstein, de Rovray, en découvrant avec ses amis la place de fête, juste avant de poser pour une photo souvenir.